Jûmanji a retrouvé sa pierre sacrée, mais elle n'est plus utilisable en l'état. En effet, elle a été pervertie par un démon... et justement, un autre démon arrive, intéressé par cette fameuse pierre. Et pour cause, ce démon n'est autre que Masato, l'ennemi juré de Rinne, et il veut lui en faire baver ! Alors il va se servir de Jûmonji pour faire du mal à Rinne, en offrant à l'exorciste un livre diabolique. Avec ce livre, et en possession de la pierre sacrée, Jûmonji peut à présent maudire les autres ! Bien sûr, le jeune homme ne veut absolument pas s'en servir, et laisse le livre sur place. Mais bizarrement, Sakura le lui apporte plus tard, parce que son amie Rika l'a trouvé dans la cour. Et à chaque fois qu'il compte s'en débarrasser, le livre lui revient d'une manière ou d'une autre, et invariablement, Rinne subit une malédiction, et le joyau devient de plus en plus noir...
Après cette histoire, qui permet à Jûmonji de monter un peu en puissance, et une autre de transition, Rumiko Takahashi va présenter le dernier personnage important de la série, le scribe de la mort. Or, ce dernier tient des registres précis, et les agissements de Sabato se répercutent directement dans les dettes de notre personnage principal. Autant dire que la rencontre entre les deux hommes va s'avérer musclée, et bien plus dangereuse que le pauvre Masato qui a plus d'un souffre douleur qu'autre chose.
Comme je vous l'avais dit, le volume précédent était plus une transition avant la reprise du fil rouge. En effet, ce sixième opus démontre que les dettes de Rinne ne sont pas uniquement une histoire d'argent, mais bel et bien une question de vie ou de mort. La fin de ce volume n'est plus dans le registre de l'humour, et particulièrement intéressante à suivre. D'ailleurs, c'est bien le jonglage entre ces deux registres qui me font aimer Rinne.