Fergus et Jennifer sont introduits dans l'atelier du maître couturier de Seraku, Gennai, qui a créé notamment Pochette, et sa jumelle Shibiku. Fergus s'étonne de voir que les créations de Gennai ne fonctionnent ni avec des fils électroniques, ni avec des processeurs : bien au contraire, ce sont des simples marionnettes de bois et de fils textiles. Mais alors, comment tout ceci peut-il fonctionner ? Gennai découvre alors que ses étranges visiteurs sont les enfants de Garment, qu'il a très bien connu pour une raison fort simple : c'est lui qui lui a appris les bases du métier, alors que Garment n'était qu'un naufragé... Loin de là, à Niqe, les troupes de Charriot et de Ground Dark commencent l'attaque de la tour de Nike, mais Garment avait anticipé et fait de ses enfants des véritables armes vivantes.
D'une certaine manière, ce septième tome de Clothroad en est sans doute le plus important depuis bien longtemps. En effet, les révélations que nous apprenons sur Garment permettent de mieux saisir son talent ou ses motivations. Par contre, la guerre décrite est plus risible qu'autre chose : face à une armée "classique", les "enfants" de Garment multiplie les démonstrations de pouvoir divers. De fait, il semble évident que face à des models, il fallait non pas des machines de guerre, mais ble et bien d'autres models, plus entraînés. Hideyuki Jurata solutionne ce problème en faisant intervenir un personnage que l'on n'avait plus vu depuis bien longtemps. Parallèlement, Kapisul est aussi à l'action, Bakin est avec Fergus et Jennifer, et deux autres top models du Cloth Road ont déjà été battus par les gardes de Garment.
Donc entre ce que nous apprend Gennai, et le combat de June May (comment, vous n'aviez pas deviné que je parlais d'elle ?), cet opus est plutôt réussi, même si je ne suis pas du tout amateur du comportement des "enfants" de Garment, Jabula exceptée. Pour un combat de qualité, il faut des méchants de qualité. Ceci dit... le prochain tome verra justement l'arrivée de ce personnage attendu.
