Au Jamaica coffee, Ruriko apporte les photographies des bandits américains qui veulent plumer l'époux de Setsuko. Elle présente à Baremoto, Suppon, Kyabetsu et Joe le profil de ces gangsters, tous plus dangereux les uns que les autres, et pour qui assassiner n'est pas un problème de conscience. Fort de ces informations, et suite aux renseignements de Suppon concernant l'arnaque aux capitaux M, Baremoto a compris leur plan, et fait venir Setsuko au café pour lui exposer la situation qu'elle est en train de vivre. L'histoire semble invraisemblable à entendre, mais Setsuko les croit sans le moindre doute. D'ailleurs, elle a même retrouvé des sachets de drogue dans les affaires de son mari... Les anciens détenus de la cellule 6 du quartier 2 sauront-ils aider leur vieille amie ?
Les événements présentés dans ce dix-septième tome de Rainbow représentent le début d'une longue, très longue journée, si longue journée qu'elle sera décrite pendant encore quatre volumes. Autant dire tout de suite qu'il faut s'attendre à ce que le plan de Baremoto ne soit pas aussi bon qu'à son habitude. Déjà, il a fait une erreur de taille en essayant de régler les choses sans en avertir les deux derniers compagnons de cellule. Masasumi Kakizaki décrit alors parfaitement l'horreur que vont subir les personnages, qui ne s'attendaient pas à ce que la cruauté des brigands soit si grande. Néanmoins, le scénario de George Abe ouvre une minuscule issue de secours, qui devra passer par l'intermédiaire de Ruriko.
Il n'y a pas, les dessins de Kakizaki mettent parfaitement en valeur l'aspect dramatique et le suspense de lhistoire, et je me suis retrouvé happé par le minutage des scènes, qui pourrait faire penser un peu à la fameuse série américaine 24 heures. Entre la volonté d'aider des anciens partenaires de cellule, et les doutes de Yasurô Norimatsu, les plans des deux camps ne fonctionnent pas comme prévus. Rendez-vous vite dans la prochaine chronique pour en savoir plus !