À l'aéroport de Chôsu, Mario Minakami se retrouve attaché debout, les bra écartés, et devant lui, Antonio Canali, le boss responsable de cette arnaque et éprouvant une haine féroce du peuple japonais, le rosse à coups de poings américains. Mais le regard du boxeur et sa puissante volonté de survie met les nerfs au mafieux qui frappe de plus belle, dans l'intention de le tuer comme cela... mais pas avant qu'il n'apprenne que ses compagnons, à la clinique, soient morts. En effet, Canali a envoyé son sbire Espinosa pour finir le boulot et faire taire les témoins. Il a déjà tué le patron du bar qui avait fourni les renseignements, à présent, c'est au tour des estropiés. Pendant ce temps, Chris et Vera terminent les préparatifs de l'avion qui les ramènera en territoire américain.
Pourtant, l'appel que le boss Canali attend impatiemment s'avère le surprendre et le mettre dans une rage folle ! Cette fois, puisque ces sales japs ne veulent pas baisser les yeux, il s'attaquera à cette fille sous les yeux de son protecteur. C'est là qu'il commet une erreur décisive..
Effectivement, les "méchants" ont toujours ce petit truc en plus qui fait qu'on les aime et craint en même temps... et bizarrement ils font toujours une erreur grossière dans les histoires, ce qui permet aux "gentils" de vaincre à la fin. C'est quand même complètement idiot cette mauvaise habitude de vouloir montrer qu'on est le plus fort alors qu'on tenait déjà la situation bien en main. Je suppose que cela vient du fait que les personnages de George Abe ont bien mis la pression sur le malfrat, et qu'il en perd son sang froid qu'il avait jusque là.
Bref, encore une fois, la fin de cette longue journée présente de nombreux retournements de situation, et les actes des différents personnages démontrent bien leur état d'esprit. En effet, Que ce soit Canali, Mario, Setsuko, Heitai ou encore Norimatsu, littéralement baisé par Vera, ils ont tous un choix d'action à faire.
Autant dire que cette fin du troisième arc de Rainbow est formidable, mûe d'action et de qualités d'âmes. C'est donc un manga qui nous file une belle baffe, comme on aimerait en lire plus souvent.