Que ce soit le Schtroumpf paresseux, le Schtroumpf farceur ou bien encore le Schtroumpf à lunettes, tous trouvent leur place dans ce cinquième tome de leurs blagues.
Quand le Schtroumpf bêta trouve le thermomètre dehors par moins vingt-quatre degrés, il a peur qu'il n'attrape froid et le rentre pour le réchauffer près du feu. Quand le Schtroumpf paresseux sait qu'il ne sera pas à l'heure pour les travaux de la palissade auxquels tous les Schtroumpfs sont conviés, il envoie un escargot porter un message au Grand Schtroumpf. Quand le Schtroumpf musicien joue un air sur la plage, c'est le soleil qu'il fait fuir. Quand un nuage pleut juste au-dessus du Schtroumpf malchanceux, c'est sûr qu'il y a quelque chose qui fait qu'il porte la poisse avec lui. Quand on donne le rôle du corbeau au Schtroumpf gourmand dans la fable de La Fontaine, il y a fort à parier que le fromage ne sera pas en un seul morceau.
Voici quelques-unes des blagues que vous pourrez rencontrer au fil des pages de ce cinquième tome. Il y a presque toujours trois strips par page, de trois à quatre cases chacun. Habituellement, ces tomes me laissent plutôt dubitatif, mais là, j'avoue que j'ai rigolé quelques fois. Pas toujours, mais les enfants sauront s'y retrouver, sans nul doute. Du coup, cette lecture m'a donné un goût de quelque chose de réussi et de moins convenu. Certes, l'univers des Schtroumpfs est balisé et il est difficile d'en sortir pour faire quelque chose d'original mais, finalement, avec un peu d'imagination, on se rend compte qu'il est encore possible de faire rire avec les petits lutins bleus. L'exercice n'est pas simple, surtout avec ce format court. Mais ce tome est pour moi une bonne surprise.