Suite aux évènements survenus dans la pyramide en Antarctique, un vaisseau Predator reprend le chemin de son monde. Seulement, le corps du Predator qui a vaincu la reine Alien a été infecté et en surgit un Predalien qui massacre tout le monde dans le vaisseau, qui s'écrase du coup dans une forêt du Colorado. Juste avant de mourir, un Predator envoie un signal de détresse vers sa planète. Un chasseur va venir régler le problème.
Ce problème se répand. Tout d'abord en attaquant un père et son fils venus chasser dans les bois. Ils vont être infectés et de leurs entrailles vont naitre deux Aliens. Mais cela ne fait que commencer. Les créatures vont se diriger vers Gunnison, une petite ville, qui va bientôt être le théâtre d'une chasse à la créature mais aussi d'une série de massacres sans nom.
Dallas Howard, revenu tout juste dans la ville après une période d'"exil", va se retrouver au milieu de ces évènements. Et il va tout faire pour tenter de sauver son jeune frère, Ricky.
Ce qui est bien avec des films comme ceux de la série Alien vs. Predator, c'est qu'on sait exactement ce qu'on va regarder : un film tout en finesse où les sentiments passent au-dessus de tout et où ce qui compte avant tout est la richesse du scénario. Bon, sans plaisanter, c'est vrai qu'on ne s'engage pas à l'aveuglette en regardant un tel film. Pas de publicité mensongère. On sait qu'on va avoir du monstre qui explose et du sang vert fluo qui gicle, et on n'est pas déçu. Au milieu de cette guerre entre chasseur Predator et vermine Alien on va retrouver des humains qui ne comprennent pas ce qui leur arrive mais qui font tout ce qu'ils peuvent pour survivre. Ce qui se traduira la majeure partie du temps par courir le plus vite possible.
Aliens et Predators sont aussi fins les uns que les autres : ils cassent tout sur leur passage, même ce qui pourrait ne pas l'être. Au cas où ça pourrait servir par la suite Les effets spéciaux sont bien faits et niveau film d'action sciencefictionnesque, on est servi. Bon, après, comme je le disais, le scénario casse pas des briques, mais ce n'est pas ce qu'on lui demande.
Ce Aliens vs. Predator : Requiem fait son boulot, ni plus ni moins, et c'est bien ce qu'on lui demande.
