Le directeur Kuonji continue la pression qu'il impose à Shiki, à travers l'emprisonnement de Mikan par ses soins, en demandant à Shiki de lui rendre les cristaux d'Alice qui lui ont été volés naguère par Yuka et lui-même. Or, Shiki peut difficilement refuser quand il doit déjà donner toute son énergie pour la défense de l'académie et pour défendre la petite Mikan, sa protégée. Celle-ci est d'ailleurs isolée alors qu'à l'extérieur se prépare la fameuse fête de Noël. Hotaru aussi est triste, car son frère ne peut pas les rejoindre non plus, car l'état de santé de Nobara ne lui permet pas de rester sans soins constants. Quant à Natsume... il s'est isolé sur une branche de l'arbre en souhaitant de la revoir de toutes ses forces.
Et pourtant, l'attention que se porte mutuellement Natsume et Mikan va trouver un écho, une sorte de miracle de Noël dans un sens, sous la forme d'un cadeau très discret de Shiki...
Après l'arc du passé, qui a dévoilé de nombreuses choses sur les véritables motivations des personnages adultes, ce dernier acte commence avec un rythme forcément très lent, à cause de l'isolement de Mikan en particulier, et le fait que tous les autres porteurs d'Alice soient comme pieds et poings liés par les liens que Kuonji a tissé. Ce volume ne fait donc pas exception, mais permet tout de même d'obtenir la scène la plus romantique, donc shôjo, depuis le début de la série. Nul doute que toutes les jeunes lectrices vont rougir face à ce que dit Natsume, et la façon dont il regarde sa dulcinée.
Pourtant, cette lenteur est en passe de changer, car la fin de ce volume permet de revenir à l'action avec des stratagèmes de l'organisation Z qui est en grande difficulté, et qui cherche à garder son indépendance et à vaincre l'académie Alice. Si le début se montre déjà bien intéressant, en particulier grâce à l'aide de Hotaru, la suite sera donc sans doute plus palpitante que lancinante. En tout, je l'espère !