Trigger et Ingram arrivent bientôt au terme du duel qui les oppose pour obtenir la dernière place du ferry qui traverse la mer de Lokdena. La lutte est serrée, acharnée, à travers les rue du port d'Atcan Bay. Ingram s'avère pourtant déçu que Trigger n'ait pas vraiment évolué dans sa conduite, et arrive sans soucis à le planter dans le décor. Du coup, il semble déçu de ne pas retrouver l'âme de son vieil ennemi Barrett. Pourtant, Trigger n'a pas lâché le morceau, et décide de suivre un raccourci, en dévalant non plus les rues, mais tout droit sur les toits des maisons !
Mais Uzi voit la folie de on pilote monter de plus en plus, avec la ferme intention d'en finir. Or, lui, il ne veut pas perdre son héros... Si plus personne ne peut l'arrêter, seul lui peut le faire. L'arrivée de la course n'est maintenant plus qu'à une dizaine de mètres lorsqu'un événement imprévisible arrive et met tout le monde d'accord !
Ah, quelle farce ma foi que ce chapitre trente ! Mais si les personnages eux-mêmes classent ce scénario un peu bancal, il permet pourtant d'intégrer dans le scénario des changements importants. D'une part, l'ajout de "Nitroduck", enfin d'une personne qui se cachait dans le costume, puis la connaissance précise des plans de l'armée de Dice, le véritable sens du Projet Atlas. Il se trouve que d'être en sa connaissance peut ébranler même un certain sergent de notre connaissance.
Bref, c'est encore une fois un volume tout en action, vitesse et humour - en particulier avec le personnage de Beretta qui a vraiment le sens de la formule - mais où Yuko Osada rajoute un aspect plus noir, comme il l'avait déjà fait dans C[si:] que je vous recommande au passage. Avec ce septième opus, Run day Burst se place définitivement dans les meilleures séries shônen actuelles.
