Dans le village gaulois, Panoramix prépare son voyage pour la forêt de Carnutes où, chaque année, tous les druides de Gaule se réunissent pour comparer leurs méthodes, prendre des contacts et disputer un concours qui récompensera le meilleur d'entre eux.
Astérix s'inquiète de laisser partir seul Panoramix, car la route est longue et dangereuse. Il propose de l'accompagner jusqu'à la lisière de la forêt de Carnutes et d'attendre la fin de la réunion. Obélix, qui est en saison morte de livraison de menhirs, décide de partir avec eux.
Dans la forêt, non loin du rassemblement des druides, un groupe de Goths se cache. Ils ont pour mission de ramener en Germanie le meilleur des druides gaulois afin que sa magie leur permette de préparer l'invasion de la Gaule et de Rome. Ils surveillent donc la réunion et attendent l'issue du concours.
Avec sa potion magique, Panoramix sort gagnant et il n'a pas le temps d'emballer ses affaires que les Goths le kidnappent.
Tous les druides ayant quitté la forêt, Astérix et Obélix partent sur la piste des indices laissés par les ravisseurs.
Le journal Pilote publie sur plusieurs semaines de l'année 1961 cette nouvelle aventure d'Astérix. L'album cartonné sort quant à lui en librairie en 1963.
C'est le second voyage que nos héros entament, mais c'est le premier qui les emmène hors de Gaule. Albert Uderzo fait preuve dans ses dessins d'une imagination débordante.
On découvre pour la première fois la hutte perchée sur un arbre du barde Assurancetourix. L'occasion d'un gag qu'on retrouvera dans d'autres histoires : son coup de balai des notes de musique qui tombent sur un passant.
Albert Uderzo utilise de l'écriture gothique dans les bulles afin de distinguer les Goths des Gaulois. Cette pratique sera souvent utilisée pour bien marquer les différentes ethnies (voir Astérix Légionnaire). Autre trait de génie de cet album, la réalisation d'une carte du déroulement des opérations, la conception de casques basés sur des mélanges de couvre-chefs anciens et modernes qui rendent ces barbares goths plus que drôles.
Et toujours grâce à René Goscinny, un nombre important de jeux de mots et de références qui agrémentent cette aventure qu'on ne se lasse pas de lire et relire.
