Dans la bibliothèque de l'académie Saint Kleio, les rescapés du massacre attendent d'y voir plus clair sur les raisons de tous ces événements. Napoléon, Elisabeth, Kuroe, Sigmund et Shiro attendent donc des explications de Khi, le plus âgé, qu'ils ont rencontré en premier. Derrière, le directeur pousse les jeunes clones à écouter cette histoire, arguant que eux aussi devront quitter l'académie un jour. Or, toute cette histoire met pas mal Shiro en colère, puisqu'il ne comprend pas les raisons d'agir du directeur de l'institut, et encore moins sa désinvolture.
Une fois n'est pas coutume, ce volume de Afterschool Charisma ne concerne pas le temps présent, soit les conséquences du massacre des clones, mais explique plutôt les raisons qui ont poussé les anciens clones à agir ainsi. C'est donc le début d'un long flashback à l'époque où la première génération de clone étudie à Saint Kleio. Tout a commencé le jour où un nouvel élève arrive dans l'académie... et tous les élèves le connaissent déjà, car il s'agit d'un deuxième Khi, carrément identique au premier, ce dernier étant parfaitement intégré parmi ses camarades. Le deuxième Khi est si semblable, que même ses amis proches, comme Elisabeth, ne parviennent pas à les distinguer.
Le plus surprenant peut-être dans cette histoire, c'est sans doute le personnage d'Adolf Hitler, qui se montre à 180° de son équivalent original. Il veut oeuvrer pour la paix, peint des tableaux (dont une scène ma foi fort sympathique avec Jeanne... qui ramène les clones à des adolescents bien plus normaux). Néanmoins, Kumiko Suekane pousse ses personnages à bout, comme si finalement cette académie ne serait qu'un lieu d'expérimentation humaine à échelle réduite. On peut d'ores et déjà dire que sur ce point là, c'est une belle réussite. Je n'en dirai peut-être pas autant sur le graphisme, qui reste trop simple à mon goût, ni pour le rythme de l'histoire en tant que tel, qui peine parfois à décoller.
Ceci dit, par rapport aux premiers volumes, il y a un net progrès sur ce dernier point, et j'accorde sans contestation un grand intérêt à ce flash back à l'épilogue plus que surprenant. Des comme cela, j'en veux bien encore une demi-douzaine !