Après la conquête de la Gaule, Jules César rêve d'annexer un nouveau territoire. Il décide donc d'envahir les Bretons, obligeant le chef Cassivellaunos à déposer les armes.
Mais tout comme en Gaule, un petit village dans le Cantium résiste encore à l'envahisseur. Un clan de teigneux sous les ordres de Zebigbos. Malheureusement, le chef sait que ses guerriers ne tiendront plus longtemps et qu'une aide serait la bienvenue. Jolitorax propose de quitter de nuit le village pour se rendre en Gaule chez son cousin germain Astérix afin d'obtenir la potion magique qui donne aux Gaulois leur force surhumaine.
Astérix est heureux de revoir Jolitorax et, avec la permission d'Abraracourcix, Panoramix prépare un tonneau de potion magique pour leurs amis bretons. Obélix, qui s'ennuie fort depuis que les Romains sont tous en Bretagne, accompagne Astérix et Jolitorax dans son village.
René Goscinny et Albert Uderzo présentent dans cette aventure des éléments spécifiques liés à la culture britannique. Goscinny pastiche systématiquement les tendances syntaxiques propres à l'anglais en les traduisant mot à mot en français. Les auteurs agrémentent les dessins de références culturelles anglo-saxonnes (le gazon le mieux entretenu du monde, la Tour de Londinium, un match de rugby avant l'heure, etc.).
En caricature, on découvre un groupe de bardes de Liverpool : les Beatles. Il y a aussi un légionnaire romain, allongé, le nez rougi disant son fameux « hop ! », qui nest autre qu'Achille Talon créé par Greg en 1963.
L'histoire d'Astérix chez les Bretons, qui paraît dans Pilote en 1965, marque le début de la folie Astérix. Les ventes des albums explosent. Le premier satellite artificiel français est baptisé Astérix. Astérix fait la couverture de L'Express avec, en gros titre : "Le phénomène Astérix".
Pino Van Lamsweerde réalise en 1986 ladaptation de cet album en dessin animé.