Les Chroniques de l'Imaginaire

La rose et le glaive (Astérix - 29) - Uderzo, Albert

Les femmes du village ont décidé de retirer leurs enfants de l'école d'Assurancetourix, affligées par la médiocrité de son enseignement. Une éducatrice de Lutèce reprend la classe et, surtout, pour les leçons de musique.

Vexé, Assurancetourix quitte le village pour sa retraite forestière tandis que l'arrivée de Maestria sonne l'heure de la révolution. Elle porte des braies djinn et pousse ses sœurs gauloises à refuser la tyrannie masculine. La révolte gronde, les villageoises reprennent à leur compte la tenue vestimentaire de Maestria, obligent leurs époux à effectuer des tâches ménagères et Mimine, l'épouse d'Abraracourcix le chef, veut siéger au Conseil du village à sa place.

De leur côté, les Romains préparent depuis de nombreux mois une arme secrète qu'ils vont bientôt tester sur le village d'irréductibles.

Les féministes ont toujours trouvé que l'univers d'Astérix était très misogyne. Albert Uderzo a voulu contredire ces revendications et a eu l'idée d'une barde venue de Lutèce pour mettre un peu d'ambiance dans le village. Le résultat est réussi, car la légendaire galanterie gauloise en prend un coup et Astérix pète les plombs.

Albert Uderzo caricature l'acteur italien Aldo Maccione sous les traits d'un légionnaire romain dans une pose qu'il affectionne beaucoup dans ses films, la marche du séducteur. Un clin d'oeil au jeans avec les braies de Maestria, une quinzaine de la mode et bien d'autres choses encore.