Ce n'est pas par plaisir que Panoramix interdit à Obélix de boire la potion magique. Etant tombé dedans lorsqu'il était petit, Obélix subit les effets permanents de ce breuvage et, s'il en buvait à nouveau, les effets secondaires seraient redoutables. Panoramix, malgré tout son savoir, serait impuissant à le soigner.
Malheureusement, Obélix sait que le druide a préparé deux marmites de potion devant le regroupement des quatre camps retranchés. Pendant que le village s'occupe des Romains, Obélix boit toute la seconde marmite.
Obélix s'est changé en statue de granit et Panoramix tente de préparer un antidote pour le pauvre garçon. Heureusement, le druide réussit l'impossible. Son remède fonctionne, sauf qu'Obélix redevient un enfant vulnérable. Le druide ne trouve qu'une solution : rejoindre l'Atlantide et ses savants qui pourront venir en aide au malheureux.
Albert Uderzo s'est amusé à croiser plusieurs histoires qui se complètent toutes à la fin de l'aventure. Son penchant pour le fantastique et le merveilleux s'exprime plus largement qu'auparavant dans cet album, lui permettant de dessiner un bestiaire mythologie et la ville mythique de l'Atlantide.
Uderzo rend hommage à Kirk Douglas, son acteur préféré, en le croquant en Spartakis, chef des esclaves révoltés. Il fait ici référence au péplum Spartacus, un film de Stanley Kubrick sorti en 1960. Sous les traits d'Hyapados, grand prêtre de l'Atlantide, on retrouve la caricature de Jean-Paul Rouland, animateur de radio et de télé, célèbre pour ses caméras cachées.