Pour l'anniversaire d'Astérix et d'Obélix, qui sont nés le même jour, le village leur a préparé une surprise : leurs mères. Leurs pères, quant à eux, les rejoindront plus tard, car le commerce de souvenirs d'Armorique bat son plein.
En attendant leur arrivée, chacun reçoit un somptueux cadeau. Astérix, un glaive d'un haut dignitaire romain incrusté de pierres précieuses et Obélix, un casque de parade d'un officier de la légion.
Mais ces présents, échangés par leurs pères à un ivrogne, sont ceux de Pompée, ennemi juré de Jules César qui ne veut pas que l'Empereur sache qu'il est en Gaule pour soulever une armée. Après enquête, le préfet Bonusmalus charge Latraviata, célèbre tragédienne venue du théâtre de Rome, maquillée en Falbala, de se rendre dans le village des irréductibles Gaulois pour y récupérer les armes de Pompée.
On découvre dans cet album les parents de nos héros : Astronomix et Praline, parents d'Astérix, Obélodalix et Gélatine, parents d'Obélix. Ceux-ci sont déjà apparus dans le journal Pilote, en 1994, pour les trente-cinq ans d'Astérix. Albert Uderzo les remet à l'honneur pour ses lecteurs qui n'ont pas eu la chance de connaître le journal Pilote.
Une grande nouveauté dans cette aventure, un Idéfix amoureux. On voit aussi le retour du légionnaire ivrogne Roméomontaigus, à l'honneur dans Le Cadeau de César.
Albert Uderzo fait plusieurs clins d'oeil dans cette histoire. Hommage à Giuseppe Verdi et son opéra La Traviata avec le nom de son actrice Latraviata. Elle sera aussi la première à recevoir un César comme récompense. Une référence au TGV avec les Transports Gaulois Véloce.