Dans les précédents tomes de la série, on a déjà pu croiser à plusieurs reprises le personnage de Salvatore, roi des loups-garous prêt à tout pour sauver son peuple de l'extinction. Prêt à tout, y compris à faire inséminer une de ses louves et à manipuler l'ADN des quatre filles dont elle accouche pour que les petites sang-pur soient incapables de se transformer en louves et puissent ainsi mettre bas d'autres portées de métamorphes.
Sauf que... les fillettes ont toutes été enlevées des années plus tôt et Salvatore, jusqu'à présent, n'est parvenu qu'à se rendre ridicule et méprisable aux yeux des lecteurs dans ses vaines et dérisoires tentatives de récupérer ses garous devenues des jeunes femmes indépendantes.
Mais ce tome, centré sur lui et non sur un vampire, va le faire voir sous un autre jour. Non pas un bouffon sans cesse ridiculisé par un beau et fort vampire, non pas un monstre impitoyable prêt à sacrifier des jeunes femmes vulnérables pour acquérir plus de puissance pour son peuple. Non, Salvatore, c'est aussi cet homme qui s'est battu pour préserver son peuple et l'empêcher de s'éteindre, c'est ce roi qui se place en première ligne pour protéger ces sujets, c'est ce guerrier qui a vaincu tous ses adversaires, y compris ceux armés de magie noire, comme le démoniaque loup-garou Briggs, qu'il pensait bien avoir tué.
Or, Salvatore va se retrouvé déchiré : il hésite entre conquérir le cur d'Harley, la dernière des fillettes kidnappées, auquel il pense être uni pour la vie - chose qui n'était pas arrivée au sein de son peuple depuis des siècles - et la nécessité qu'il a de vaincre à nouveau Briggs et de protéger son trône...
Et Harley ne va ni lui faciliter la tâche, ni se laisser manipuler et mettre à l'abri sans protection, d'autant plus que toute sa vie, on lui a enseigné que Salvatore avait tenté de la tuer et n'hésiterait pas à recommencer...
Gagner son cur ? Un pari difficile, même pour un beau loup-garou italien !