Le groupe parti chercher des vivres a bientôt fini son périple et est sur le point de revenir. Au grand bonheur de tout le monde qui commençait à trouver la camionnette un peu petite. Pendant ce temps, à Alexandria, Rick expose au groupe dirigeant que même si l'expédition ramène des choses, ils seront rapidement à nouveau à court, principalement de nourriture. Il faut donc trouver des solutions. Dont une qui serait de faire leur propre potager. Il faut donc trouver des terrains, mais cela ne sera pas trop compliqué avec les maisons vacantes, et surtout des personnes compétentes dans le domaine. Eric va donc devoir trouver ces compétences.
Une fois la réunion terminée, Rick va mettre les choses au clair avec Andrea. En effet, elle est persuadée qu'ils sont tous les deux capables de se comprendre et donc d'être ensemble. Mais Rick refuse d'aller plus loin, parce que toutes les personnes auxquelles il s'est attaché sont mortes à présent, ou bien blessées. Andrea a beau défendre son opinion, rien n'y fait, il ne change pas d'avis. Et puis, il faut aussi qu'il gère le nouveau comportement de Carl, beaucoup trop détaché, même s'il est tracassé par un cauchemar où il se voit tuer un jeune garçon. Il ne se rappelle pas et Rick évite de lui remettre en mémoire la triste vérité.
Bientôt, Abraham et Michonne vont sortir pour faire le ménage de rôdeurs. Mais cette fois, ils vont tomber sur un vivant. L'homme est bien emmitouflé et on ne distingue pas son visage. Quand Michonne s'approche de lui en pointant son sabre dans sa direction, il se défend à grande vitesse et la voilà en mauvaise posture. Abraham lui vient à l'aide, mais l'homme semble un expert du combat. Qui est-il ? Que veut-il ?
Ce seizième tome de Walking Dead, Un vaste monde, porte très bien son titre. En effet, à force de tout mettre en uvre pour survivre avec les personnes proches d'eux, les survivants ont oublié que le monde est grand et donc possède encore d'autres ressources. Enfin, pas vraiment oublié, mais leurs expériences ont fait qu'ils se méfient de tout et de tous et donc ne cherchent plus à découvrir ce qu'il y a au-delà de leurs murs. Mais, devant la pénurie qui s'installe, il ne vont pas avoir d'autre choix que de s'ouvrir au monde.
Bien sûr, on le sait, cela ne se fera pas tout seul, sinon ça ne serait pas drôle. Robert Kirkman, tout en utilisant des composants connus et déjà rencontrés, arrive quand même à nous donner l'impression de toujours découvrir de nouvelles choses. C'est sans doute dû au fait que ses personnages sonnent vrais, réalistes. Du coup, on ne peut que trouver normaux les évènements, même s'ils se ressemblent parfois. La vie n'est-elle pas comme ça ? Malgré ça, jamais on ne se lasse, jamais on ne trouve à redire, parce qu'à chaque fois, c'est revisité avec une subtile différence. Quelle force d'être capable de faire de tels scénarios !
Au fait, vous vous souvenez du Gouverneur ? Personnellement, j'y ai beaucoup pensé pendant ce tome.