Kaburagi Maya, cette jeune femme experte en arts martiaux que tout le monde craint et appelle Lame Fatale, a un petit frère, Tôya. Elle essaye toujours de tout faire au mieux pour lui. Seulement, comme elle est nulle en cuisine, les panier-repas sont à son niveau. Comme Tôya ne s'est fait pas encore fait d'amis dans son école, il craint que tout le monde se moque de lui s'il arrive avec quelque chose d'aussi ridicule et qui sent aussi mauvais. Et il en veut à sa sur parce qu'elle s'est encore imposée face à des garçons. Cette fois-ci, ce sont des élèves du collège Hirasaka qu'elle a affronté, un collège de voyous. Selon elle, ce sont eux qui l'ont cherché. Mais le résultat est là : elle les a battu à elle toute seule. Du coup, un des élèves la recherche pour se venger.
Il ne sait pas vraiment qui il doit chercher. Il pense même que c'est un garçon. C'est impensable pour lui qu'une fille puisse battre un garçon, surtout aussi fort que ses propres sempaïs. Du coup, il s'énerve contre des filles dans la rue qui ne font pas complètement attention à lui, leur reprochant leur manière de s'habiller et de parler. Sa colère est donc à un bon niveau quand il arrive au bureau de Hadès Itsuhito. Même si ce dernier est généralement capable de sentir la présence de psycho-démons, il ne sent par contre pas quand il ne doit pas révéler l'identité de Maya quand elle entre dans la pièce. Que va-t-il se passer entre elle et Ryûki Senô, ce jeune garçon de cinquième plein de haine et de ressentiment ?
Moi qui voulait en savoir plus sur Hadès, je n'ai pas été servi dans ce deuxième tome de la série, sauf légèrement à la fin. Parce qu'on ne le voit finalement que très peu. Par contre, la donne est quand même modifiée pour donner un rythme différent. Dans tout le tome, c'est Maya qui est plus au centre de l'histoire, à la place d'Ashitaba. On le voit, mais en arrière-plan. On va donc découvrir un peu mieux ce personnage féminin qui fait partie de ceux qui connaissent les secrets de l'infirmier Hadès. On fait aussi la rencontre de son frère, Tôya, qui aura une importance cruciale pour la suite du tome.
Au point de vue de découpage, on commence avec une nouvelle histoire qui court sur deux chapitres. Puis, mis à part le dernier chapitre, tout le reste, soit six chapitres d'affilée, sont consacrée à la même résolution de problème. J'ai beaucoup aimé, parce que ça permet de creuser vraiment le sujet sur un psycho-démon. Si la série réussit à alterner entre des psycho-démons qu'on voit juste un peu et d'autres qui demandent plus de temps à analyser, cela pourrait faire quelque chose d'intéressant. En tout cas, j'ai été captivé par cette histoire plus longue, très bien menée.
Ce deuxième tome de Hadès, chasseur de psycho-démons est donc une réussite pour moi. Le mélange entre les problèmes d'adolescents soumis au stress de la vie et le fantastique des psycho-démons est bien dosé et on en redemande. Vivement le prochain tome !