Côté couchant, le meilleur dépositaire du style Barnes, Beat Gabriel. Côté levant, le showman flamboyant, Tim Roy. Le gagnant remportera le droit de défier le champion en titre, le dieu du tir Cole Emerson !
L'heure de la finale du Guns of Domination est venue. Face à face, deux adversaires acharnés. L'un d'eux doit mourir, pour que l'autre puisse affronter Cole et avoir ainsi une chance de devenir le meilleur gunman.
Cette fois, on est bien au bout de la route. Dans ces affrontements finaux, certains doivent mourir. Plus moyen pour l'auteur de faire réchapper tous les personnages que l'on en est venus à apprécier au fil des tomes.
Les combats sont tendus. Leur mise en valeur s'appuie beaucoup sur la visualisation du caractère profond qui particularise les personnages et leur style (le bouclier de Beat, les ailes blanches/noires pour Hope/Cole, etc.). Beaucoup de grandes cases, ou de dessins carrément pleine page, avec un impact particulièrement fort.
Les duels sont également précédés de réminiscences, qui permettent d'approfondir les personnages en découvrant plus en détail leur passé et comment ils en sont arrivés là. Pour Hope, c'est également - enfin - le temps des révélations sur sa famille. Entre les aveux plus ou moins attendus et ceux qui nous surprennent un peu plus, le rythme reste bon, bien que parfois un peu lent.
La fin est très ouverte. Certes, la boucle est bouclée et cette première partie de Peace Maker est terminée, mais le lecteur n'en a pas moins envie de découvrir au plus vite le tome suivant !