Les Chroniques de l'Imaginaire

Monochrome animals (Monochrome animals - 5) - Fukuyama, Ryoko

Après avoir découvert que c'est Chigaya qui a causé la capture d'Iori par Kion, Kureha extorque à son ami toute la vérité sur cette histoire. Ce n'est pas vraiment joli-joli : Chigaya aimait Iori, mais celle-ci et Chocho étaient amoureuses d'Ukyo, qui lui-même prétendait sans conviction être amoureux d'Iori, ce qui rendait tout le monde ou presque malheureux.

Kureha réalise que ses amis ont les mains liées, Iori servant d'otage au "prince débile". Pour leur rendre le sourire, Kureha se résout à agir : elle se rend discrètement dans le pays Panthère Noire pour libérer la précédente lapine. Evidemment, ses amis se lancent aussitôt à sa rescousse ! Le sauvetage tourne court.

Les histoires d'amours des princes des fauves ne s'arrangent pas, au contraire, dans ce cinquième tome de Monochrome Animals. On en découvre encore davantage sur les événements passés, avant l'arrivée de Kureha au lycée. Mais on découvre également les sentiments actuels des divers protagonistes, et là aussi c'est un beau sac de noeuds, avec quelques surprises au passage ! Entre ceux qui se découvrent amoureux mais refusent de dévoiler leurs sentiments à l'autre, et ceux qui au contraire sont prêt à tout pour parvenir à leur fin, c'est un sacré chassé-croisé. Au passage, les princes Ukyo et Chigaya vont prendre quelques résolutions, qui ne vont pas forcément améliorer la situation dans l'avenir.

Amour, jalousie, atomes crochus ou relations explosives, il y a donc largement de quoi tenir accro le public d'adolescentes auquel ce manga est destiné, d'autant que les dessins sont plutôt sympas.

Par contre, ce qui pêche un peu, c'est le côté fouillis du récit. Personnellement, j'hésite toujours à savoir qui parle / pense, si on est dans le présent ou dans un souvenir, si on est au lycée ou au pays Panthère Noire, par exemple. Bien sûr, un peu de réflexion permet généralement de s'y retrouver, sauf qu'on lit habituellement ce genre d'ouvrage pour se distraire plutôt que pour faire travailler ses neurones ! Dommage.