En Bretagne, Paul et Clémence parviennent à survivre au virus informatique qui a pourtant éliminé la totalité de la population insulaire locale. Les responsables de cet attentat, qui est en fait un test, ont pu tout suivre grâce à l'installation de webcams sur le site. Paul a quand même souffert de l'attaque, puisqu'il a développé une hypersensibilité à l'électricité : il souffre désormais dès qu'un simple téléphone portable se met à sonner à proximité.
Les terroristes en question, emmenés par des talibans, ne comptent évidemment pas s'arrêter à cette petite île. La véritable cible à présent est tout simplement une capitale européenne, Londres en l'occurrence. Heureusement, tous les informaticiens qui travaillent au sein de la Louve ne sont pas tous des fous sanguinaires. Notamment, Damodar, un génial informaticien indien, qui pense à faire installer une sonde au sein du module qui provoque toutes ces morts.
Au sein de la Louve, les trahisons vont ainsi bon train : les talibans parviennent à voler le module, au nez et à la barbe des inventeurs du terrible virus informatique. C'est désormais l'agence Firewall, Clémence et Paul en tête, qui vont poursuivre l'enquête. Ils finissent par rencontrer Damodar, qui accepte d'activer la sonde. L'arme est à présent à Kaboul : un véritable choc pour Paul Strobe qui va ainsi devoir retourner en Afghanistan, sur les lieux même où il a perdu son frère.
Ce second tome de Firewall signe la fin de ce premier cycle de la série. La boucle scénaristique de Xavier Bétaucourt est bouclée, encore une fois en voyageant à travers de nombreux pays, de la Bretagne à l'Afghanistan, en passant par l'Inde, l'Angleterre...
De quoi permettre à Dzialowski de s'exprimer graphiquement ! L'accent est pourtant plus mis sur les personnages et leurs expressions, plutôt que sur les décors, même si on n'a pas de difficulté de compréhension dans ce second tome, beaucoup plus clair que le premier. Ainsi, plus de problème de lisibilité, ou de reconnaissance des différents protagonistes de cette histoire.
Firewall est une série qui place le curseur quelque part entre la haute technologie, les enquêtes internationales, et le terrorisme de préférence taliban. Il est curieux de voir apparaître cette hypersensibilité aux ondes électriques, lorsque Jean-C. Denis en parle dans son tout dernier Zone blanche, chez Futuropolis. Rien à voir toutefois avec cette série, que les fans des sujets cités auparavant ne devraient pas manquer de suivre !
