Son Goku et Krilin doivent maintenant suivre l'entrainement de Muten Roshi. Celui-ci est réputé pour être presque insupportable. Seuls les plus courageux et ceux ayant une volonté de fer peuvent le réussir. Mais les deux jeunes garçons ne comptent pas s'en laisser conter. Il y a bien quelques moments où Krilin tente de tricher un petit peu, mais on ne berne pas un vieux loustic comme Muten Roshi aussi facilement. De son côté, Goku ne sait ce que c'est que de tricher, du coup il fait tout ce qu'on lui dit, pour devenir de plus en plus fort. D'ailleurs, Muten Roshi ne pouvait pas imaginer qu'un enfant aussi résistant et fort existait. Il doit parfois revoir ses méthodes pour s'adapter. Surtout qu'il a un objectif en tête : le Tenkaichi Budokai, un tournoi d'arts martiaux où seuls les meilleurs ont une chance de réussir. C'est donc une manière de vérifier les progrès que les deux jeunes garçons ont pu faire. Ils vont se distinguer facilement pendant les qualifications, mais les combats qui suivent risquent d'être une autre paire de manche.
Ah, le fameux tournoi d'arts martiaux de Dragon Ball ! Il m'a fait rêver celui-là quand je le regardais devant ma télé. Et maintenant, je le retrouve dans les pages de ce troisième tome de la version Perfect de la série. Que de bons souvenirs, que d'inventivités dans les personnages et les techniques. Mais avant cela, il faut suivre l'entrainement rigoureux de Muten Roshi. Il a une manière bien à lui de faire faire les choses, un peu comme dans Karaté Kid où le jeune Larusso apprend le karaté en faisant des tâches ménagères très précises. Le but étant aussi de demander des choses qui, à première vue, paraissent impossible, pour obliger Goku et Krilin à se dépasser et à ne jamais baisser les bras et se dire que ce n'est pas possible. Ça l'est uniquement quand on s'est escrimé pendant des heures à essayer et qu'on n'y arrive vraiment pas. Avant, rien n'est impossible.
Narration, dessin, mise en page, découpage, tout dans ce manga est un modèle. Jamais on ne se dit qu'il y a quelque chose en trop ou en moins. C'est simplement une référence du genre. Pas étonnant que le succès ait été au rendez-vous. Et puis ce tome 3 fait partie des meilleurs souvenirs que j'ai pu avoir autour de Dragon Ball, avec ce tournoi. On n'en voit pas la fin dans ce tome-ci, mais c'est un moment incontournable, "culte", comme on dit aujourd'hui. Et là, pour le coup, c'est la stricte vérité.
