Si les élèves de la classe "Ishiyamal" sont tenus de rester à carreau, les fameux chevaliers de St Ishiyama, eux, ne perdent pas de temps pour se confronter à Oga et ses amis. Pour éviter d'avoir à se battre contre Shinjô, Oga commence à poser des questions complètement idiotes sous forme de quizz, tout en recevant de plein fouet les coups. Mais ce qui étonne Shinjô, c'est que Oga ne se retrouve pas K.O. en un coup, comme il a l'habitude de faire dans ses matchs de boxe,son sport... Ceci dit, Oga doit tout de même confier Baby Beel à Aoi, car son adversaire est rapide, et qu'il a du mal à esquiver les coups. Pour sûr, la guerre semble être déclarée, car Shinjô prévient que la prochaine fois, le dénommé Miki sera avec eux. D'ailleurs, Kanzaki est dans une colère noire, car son rival, Shiroyama, a été démonté par les chevaliers de St Ichiyama. Cette colère peut-être le point de départ de la riposte du TKKH... mais sonnerait le renvoi de tous les élèves, ce que redoute Aoi !
Dans ce septième opus de Beelzebub, j'ai pu repérer un élément identique au shôjo Fight Girl : sous des aspect de lycée tout à fait normal, voire même élitiste, se cache des étudiants qui sont capables d'infléchir les décisions de la direction, de par leur influence. De fait, Ryuhei Tamura devait bien trouver un artifice pour palier la règle de non agression des élèves de l'établissement. À cela s'ajoute une lointaine rancoeur, et le comportement habituel d'Oga qui ne cesse de me surprendre (et pourtant, je ne devrais pas).
Donc un septième volume bien maîtrisé dans son scénario, et qui continue de bien capter l'intérêt de ses lecteurs. Un manga de baston classique somme toute, mais bien exécuté.