Towako est une fille intègre dans ses sentiments et, puisqu'elle a enfin compris ce qui motivait les actes impardonnables de Remi, ne sait plus trop quoi faire. De son côté, Yûga ignore les véritables intentions de son épouse envers Remi, alors quand il a appris que Towako et cette dernière avait eu une grande discussion, il a à peine pris le temps de s'habiller pour s'enquérir de la situation et affirmer haut et fort son amour pour Tawako, son épouse. Pourtant, s'être confrontée à Remi n'a pas vraiment remonté le moral de Towako qui se retrouve comme... flapie. Du coup, après une discussion avec Renjô, puis Yûga, Towako décide de mettre les choses au clair avec sa rivalle en amour, et elle va se servir de son influence de fille de grande famille pour cela.
Ce début du quatrième opus permet une nouvelle fois d'avancer sur la trame principale, avec originalité (le pouvoir de l'argent aide quand même à trouver des situations différentes des autres shôjos pour des sujets similaires). Ces séries d'histoires assez courtes qui se suivent, et l'entrelacent, sont bien menées, et permettent de ne pas alourdir le récit par des sujets qui traînent en longueur. La nouvelle idée, c'est le passé de Yûga qui est resté jusqu'à présent bien mystérieux. Towako s'aperçoit que finalement, elle connait peu son époux, et qu'elle n'a pas avec lui les relations habituelles des jeunes de leur âge.
Voilà qui permet de continuer à prendre plaisir à la lecture de Mademoiselle se marie, qui n'a certes plus l'humour percutant de ses débuts, mais continue à dévoiler une histoire de fille tout à fait conforme aux codes du shôjo. Rien de révolutionnaire, mais plaisant.