Iku est dans la panade. Accusée d'avoir dissimulé des livres, dans le but de les soustraire au droit des bibliothèques à contrer la censure. Dès lors, elle a subi de nombreux interrogatoires devant une commission de discipline, et les filles du dortoir la considèrent presque comme un ennemi à leur cause. C'est dans ce cadre qu'un curieux coup de téléphone invite Iku dans un restaurant. Pendant ce temps, Tezuka explique ses soupçons concernant son frère aîné, qui serait d'après lui l'instigateur de toute cette histoire.
En effet, Satochi Tezuka est un membre important de bibli-avenir, un groupement favorable à la centralisation des bibliothèques, qui s'oppose à la vision du président de l'ANB... qui n'est autre que leur propre père. Cependant, leur suspicions s'arrêtent net quand Shirakabi débarque dans la chambre de Dôjo, où se déroulait la discussion, avec un mot laissé par Iku : elle est allée rejoindre Satochi Tezuka, qui veut l'inviter à son groupe de réflexion. Que doit faire Dojo, supérieur et néanmoins prince charmant de la jeune bibliothécaire ?
Ce volume huit du manga achève du point de vue du scénario le deuxième roman, et commence le troisième. On y voit une Iku qui va découvrir de nombreuses informations laissées sous silence jusqu'ici, et qui risque de la déstabiliser fortement dans sa détermination à être un bon soldat du corps des bibliothécaires. Le personnage de Satochi se dévoile, et aura pour sûr encore beaucoup de place dans la suite du récit, un peu comme un ver dans une pomme.
Mais si l'histoire et les relations entre personnages de Hiro Arikawa sont bien retranscrites dans cette version manga, Kiiro Yumi apporte aussi sa touche personnelle, notamment avec les images de début de chapitre, mais aussi par les fameuses Side stories qui sont entièrement de son cru. Celles-ci s'inscrivent entièrement dans l'univers de Library Wars, tout en levant des zones d'ombres du récit. Un joli tour de main en somme.