La vie n'est pas toujours aisée pour Jess Aarons. Seul garçon dans cette famille de cinq enfants, ses parents ont en plus des soucis financiers. Son père a tendance à le sermonner alors qu'il accorde plus d'attention à ses filles, surtout les deux dernières, dont Maybelle. Pour ne rien arranger, Jess est le souffre-douleur de deux garçons de sa classe. Heureusement pour lui, il arrive à trouver refuge dans le dessin. Il est imaginatif et plutôt doué. Mais les problèmes quotidiens viennent souvent le rattraper.
La famille Aarons va bientôt avoir de nouveaux voisins, les Burke. Les deux parents sont écrivains et ils ont une fille, Leslie. Comme eux, elle possède un certain talent pour l'écriture et de l'imagination. Et elle n'est pas du genre à chercher à être populaire. Leur maison se trouvant rapprochées, c'est naturellement que Leslie et Jess vont devenir amis. Et ils vont s'inventer un monde rien qu'à eux, un royaume dont ils seraient roi et reine : Terabithia. Ils devront le protéger contre le Sombre Seigneur.
En décidant de visionner Le secret de Terabithia, l'adaptation du roman éponyme de Katherine Paterson, je m'attendais à regarder un film à tendance fantastique féerique, dans le genre de Narnia. Quelle ne fut pas ma surprise de me rendre compte qu'il n'en était rien ! Parce que Le secret de Terabithia est avant tout un drame qui narre la vie un peu rude d'un jeune garçon qui ne trouve pas sa place, ni dans sa famille ni dans son école, et qui, au travers d'une amitié extrêmement forte, va découvrir de nouvelles facettes de lui-même. Si on en exclue la fin, c'est une amitié qu'on aimerait tous vivre un jour ou l'autre.
J'aurais pu être déçu de ne pas trouver d'éléments de fantasy dans histoire, ou si peu, malgré la jaquette. Finalement, ça a été tout le contraire qui s'est produit. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plan-plan et j'ai découvert une histoire forte et sensible d'une amitié régénératrice. C'est habilement présenté et fort en émotions. Les plus sensibles auront certainement la larme à l'il à un moment, mais je ne peux vous dire pourquoi.
AnnaSophia Robb, qui incarne merveilleusement bien le personnage de Leslie Burke, avait déjà prêté sa bouille à Violet Beauregard, l'insupportable mâcheuse de chewing-gum de l'adaptation de Tim Burton de Charlie et la chocolaterie. Je la préfère largement dans le rôle de Leslie.
Un film familial qui m'a surpris en bien.