Paris. Plusieurs meurtres horribles ont été commis et le massacre continue. Les victimes sont des jeunes gens, leur point commun : ils vivaient la nuit et sont issus de lunderground parisien. Ils étaient des vampires ou des lycans. Le chef de la meute des loups-garous, Winston Takakura, demande à Vuk, ex-légionnaire, de régler le problème. Il découvre alors que la jeune génération des canidés provoque les anciens, se livre à des orgies et des débordements de tous types, au risque de dévoiler lexistence des créatures de la nuit. Vuk cherche donc à leur imposer les règles, quels que soient les moyens...
Le personnage principal n'est ni sympa, ni gentil, ni bon. Pourtant, il faut avouer que l'on suit son périple avec une certaine... avidité. Le roman évoque un Paris actuel mais peuplé d'êtres de la nuit peu recommandables, Jean-Luc Bizien brosse un univers hiérarchisé, brutal et noir où l'espoir meurt dès les premières phrases.
En deux cent pages, difficile de mettre en place une trame très originale, et des personnages tout en nuances. L'action et l'humour noir sont bien présents. Le lecteur passe un bon moment. Je l'ai lu d'une traite, et ma soif n'a pas été étanchée. Ce sera mon plus gros reproche : trop court.
Alors en référence au tube mythique, je conclurai par "I can't get no satisfaction".