Les Chroniques de l'Imaginaire

Sara et les contes perdus (Sara et les contes perdus - 4) - Jenny

Sara mène l'existence difficile d'une lycéenne qui doit composer entre les cours dans un établissement dirigé par la marâtre de Cendrillon, son travail de femme de ménage / servante pour la famille Caglioni et sa mission de chasseuse de contes, mise en suspens à cause de la perte de son étoile magique.

Elle aurait pourtant bien besoin de ses pouvoirs, à l'heure qu'il est. Cendrillon a débarqué dans le monde réel et se trouve à la merci d'une famille qui la traite de manière plus cruelle encore que sa belle-mère et ses demi-sœurs. Or sans son étoile, Sara ne peut la renvoyer au pays des contes... comme elle ne peut empêcher l'influence grandissante de sa marâtre sur les élèves de son lycée, qu'elle n'hésite pas à hypnotiser pour parvenir à ses fins. Sara fait donc de son mieux pour apporter une aide ponctuelle à Cendrillon, en attendant de pouvoir la sauver.

A cause de cet emploi du temps chargé, elle ne voit presque plus Clotie qui, de son côté, ne chôme pas non plus. La fée fait des recherches sur l'histoire des anciens propriétaires de la librairie des parents de Sara pour se débarrasser de l'influence croissante de l'esprit qui s'est emparée d'elle quand elle est descendue à la cave.

Un quatrième tome plus sombre, à l'image du second. La famille qui emploie Cendrillon a un passé douloureux que l'on va découvrir au fil des cases. Les anciens propriétaires de la librairie familiale également, et l'avancée de Clotie sur ce sujet ajoute un suspens parallèle à la mission de Sara. Une mission qui est un peu mise de côté à cause de la perte de son étoile. Cet aspect magique de l'intrigue m'a manqué, même si j'ai apprécié la noirceur de ce tome, qui le rend plus consistant et moins superficiel que le troisième.

Je pensais que la série s'arrêterait là, mais ce n'est visiblement pas le cas. Les nouvelles pistes développées par Jenny augurent d'au moins un tome supplémentaire, voire plus.

Du côté du trait, pas de changements, c'est toujours esthétique, dynamique et drôle.

J'attends maintenant la suite !