Il a fallu dix ans à Pascal Langle pour commencer à se remettre de la mort brutale de Ludmilla. Mais le voilà quasiment ramené à la case départ par l'appel d'un notaire parisien qui doit lui remettre le dernier cahier intime de Ludmilla, le numéro onze.
Pendant de temps, Joanna Marcus a enfin franchi le seuil de L, et va - peut-être - pouvoir enfin réaliser son rêve de devenir journaliste. Mais elle reçoit l'appel d'un notaire qui doit lui remettre un cahier noir, qui porte le numéro trois.
Sur le seuil de l'étude, elle est violemment heurtée par un butor qui ne s'excuse même pas, et que le choc contraint à lâcher un cahier noir portant le numéro onze. Oh, mais il ne va pas s'en tirer comme ça !
On ne s'ennuie pas une minute dans cette histoire menée tambour battant. Outre l'aspect d'une intrigue bien menée, même si certains rebondissements m'ont paru prévisibles, l'auteur se débrouille bien pour équilibrer l'inné et l'acquis dans ses personnages féminins. Le rythme est vif et l'écriture plaisante, mais je me suis tout de même demandé si les cuissardes de la page 31 étaient fatiguées ("lassées" dans le texte), ou si elles étaient plus banalement "lacées"...
En somme, ce roman court et vite lu fait passer un agréable moment de lecture.
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