Les Chroniques de l'Imaginaire

Cyber Blue (Cyber Blue - 2) - Mitsui, Rûichi & Hara, Tetsuo

Joe King est sur le point de retrouver Blue et de l'affronter. Mais au vu de ce que ce dernier sait, King estime que sa prime doit être revalorisée : il exige maintenant trois millions de bucks au lieu du million prévu iniatialement. Le colonel Gilmore n'a pas vraiment le choix et accepte cette escroquerie, à la condition que Blue meure dans l'heure. Ce qui, pour King, est tout à fait possible.

King et Blue s'affrontent donc et, avec des armes de tir, les deux se trouvent à égalité. King va donc décider de passer au corps à corps et transperce Blue de part en part. Alors qu'il s'affaiblit, King en profite pour tirer aussi sur Allen qui le visait. Puis King va finaliser son action et en finir avec Blue. Du moins, c'est ce qu'il croyait. Son corps a beau s'ouvrir de partout et le sang gicler, Blue voit l'esprit de Stan, un des instigateurs du projet Noël qui revint sur sa décision. Et c'est alors que le cyberhumain qu'est Blue va vraiment se mettre en action. Il va remodeler son corps pour le guérir et en faire une arme terrifiante. Les cartes dont disposaient King ne semblent plus aussi bien distribuée.

On peut reprocher pas mal de choses à Cyber Blue : son manichéisme, sa violence, sa linéarité… Oui, on peut lui reprocher beaucoup de choses. Seulement, il faut bien se rappeler que ce manga a près de vingt cinq ans maintenant et qu'il a coulé de l'eau sous les ponts depuis. Et puis, le dessin de Tetsuo Hara est quand même un atout important. Crucial. Et puis, il y a des éléments amusants dans la violence de l'histoire. Le coup du doigt qui transperce la langue, par exemple. On pourra noter quelques irrévérences, comme le Christ qui se brise pour révéler un robot tueur. Personnellement, ça ne me choque pas du tout. Ca cadre bien avec l'ambiance générale, violente et décadente.

Un élément féminin va faire son apparition dans ce tome. Outre sa plastique irréprochable, il est vrai qu'elle ne sert pas forcément à grand-chose. Elle apporte des éléments de réponses pour trouver les méchants, ce qui est énorme, mais apporte aussi son lot d'ennuis. Il est à noter que les méchants vont beaucoup évoluer. Il y a quand même de l'imagination dans les nouveaux adversaires.

Donc, oui, on peut reprocher des choses à Cyber Blue, mais ça reste une série qui se lit avec plaisir. Il faut juste accepter la violence extrême.