Les Chroniques de l'Imaginaire

Sticky au Japon - Bazart, Laurent

Tout commença lors de l’été 2011 quand des employés de la société Ubisoft décidèrent d'égayer la morosité ambiante en confectionnant des héros de leurs jeux vidéo en post-it sur les fenêtres de leurs bureaux parisiens. Cela aurait pu s'arrêter là mais les employés des locaux voisins reprirent l’idée et c’est ainsi qu'on vit fleurir héros et personnages sur les baies vitrées des buildings parisiens puis français. Le post-it art était né. Les éditions Mango Jeunesse vous offrent la possibilité de vous y initier.

Une geisha, Godzilla, un sumo, un temple, un cerisier en fleurs etc., vous trouverez largement de quoi occuper vos temps libres avec ces vingt-cinq modèles différents à créer. Et inutile de piller votre stock de notes autocollantes : elles sont fournies. Mille deux cents carrés de couleurs différentes vous permettront de réaliser de splendides dessins.

Bien évidemment, dès l’ouvrage en ma possession, je me suis lancée avec mes filles dans la confection d’un chat… et ce fut le début des ennuis. Les notes se décollent aussi vite qu'elles collent et contrairement à ce qui est annoncé en quatrième de couverture, il est inutile d’espérer recoller une note. On s’acharne, on s’acharne mais on finit par jeter l’éponge. N’aimant pas rester sur un échec, je décide de nettoyer ma vitre et là, miracle, les notes adhérent sans presque aucun souci.

Voici le gros défaut de l’ouvrage : l’absence totale d’indications. Rien sur le type de surface, rien sur les dimensions finales des œuvres ni même sur l’origine du mouvement. Déjà, si vous ne possédez que des fenêtres de taille standard, oubliez. La plus petite des images fait trente centimètres de large. Et mes nerfs auraient apprécié de trouver une simple phrase me conseillant de nettoyer la surface avant toute action.

Maintenant si vous avez des baies vitrées, un peu de patience, du lave-vitre, vous aurez très vite de jolis décors japonisants.