Bilbo Baggins était un hobbit tout ce qu'il y avait de respectable. Il y avait bien son côté Took, un peu trop aventureux, qui aurait pu lui poser quelques soucis, mais cela n'était guère le cas. Un jour, voilà qu'un magicien passa devant chez lui. Il se nommait Gandalf. Ils discutèrent et rendez-vous fut pris le lendemain pour prendre le thé. Un rendez-vous que Bilbo oublia sans plus attendre. Seulement Gandalf avait marqué la porte de Bilbo si bien que le lendemain, à l'heure du thé, treize nains arrivèrent chez lui. Bilbo, en bon hôte, servit les nains. Il avait peur que son garde-manger ne suffise pas à les nourrir puisqu'ils avaient grand appétit. Puis vint Gandalf. Rapidement, Bilbo fut mis au courant de la quête des nains : ils voulaient récupérer le trésor de leur chef, Thorin Oakenshield, qui avait été volé à sa famille par le dragon Smaug. Or, il leur manquait un cambrioleur. Bilbo ne savait pas encore que Gandalf l'avait désigné pour ce travail. Mais un hobbit ne part pas ainsi à l'aventure. Un hobbit, non, mais un hobbit en partie Took avec les pieds qui le démangent, si.
Cela faisait très très longtemps que je m'étais dit qu'il fallait que je lise Bilbo le Hobbit. Pourtant, j'ai lu quelques livres déjà sur la Terre du Milieu, mais jamais celui-ci. Comme l'adaptation cinématographique sort bientôt sur nos écrans, c'était l'occasion rêvée. Donc, je m'y suis plongé. Et j'avoue que je suis très partagé sur cette lecture. D'un côté, il y a évidemment la féerie du conte, le monde merveilleux, le personnage de Bilbo qui est un bon héros, même s'il était loin d'être prédestiné pour ce rôle. Mais d'un autre côté il y a une écriture désuète sur la forme. Du coup, je trouve que ce livre est plus fait pour des jeunes adolescents que pour des enfants tel qu'il était prévu au départ (pour en savoir plus sur les origines du livre, lire la chronique de Garion sur le roman). Et puis, on ne peut s'empêcher d'essayer de retrouver la Terre du Milieu du Seigneur des Anneaux dans Bilbo le Hobbit. Or, on ne la retrouve pas vraiment. Bien sûr, il y a le nom des lieux, les hobbits et même Gandalf, mais on y voit des elfes qui chantent en faisant "tralalilala", des trolls aux noms assez ridicules un ensemble de choses qui font qu'on est bien dans la Terre du Milieu, mais sans y être. Comme si c'était un monde parallèle quoique similaire. Ce que, je crois, elle est finalement. Je ne suis pas un spécialiste en Tolkien, mais c'est l'impression que j'ai eue, qui doit parfaitement s'expliquer quand on connait parfaitement l'uvre et son contexte.
Je suis donc content d'avoir enfin lu ce classique de la fantasy, mais je n'y ai pas forcément trouvé ce que j'y recherchais.