Les Chroniques de l'Imaginaire

Gamaran (Gamaran - 2) - Nakamaru, Yosuke

Gama Kurogane livre son combat face aux membres de l'école Tengen. Yakushiji désire l'affronter avant son maître, Baïan. Et il demande à son condisciple, Hiyoshi, de lui porter le coup de grâce si jamais Gama le terrassait. Gama ne semble pas impressionné le moins du monde. Il n'a aucun doute sur le fait qu'il puisse vaincre Yakushiji. Ce n'était d'ailleurs pas contre lui qu'il était venu se battre, mais les règles du tournoi permettent à tous les combattants d'une école de participer. Gama se met donc en garde, une garde singulière, avec le buste penché en avant tandis que la katana attend derrière.

Yakushiji va attaquer, mais Gama va bloquer son attaque sans problème. Par contre, il n'avait pas prévu que Yakushiji sorte un tantô. Gama n'a pas le temps d'esquiver et doit parer avec son avant-bras. Malgré la douleur, il va poursuivre le combat, tuant par-là même Hiyoshi, venu porter secours à Yakushiji. Il n'est plus loin le temps où Gama pourra affronter enfin Baïan, le seul vraiment digne de sa technique. Mais arrivera-t-il à combattre encore avec son avant-bras autant blessé ?

Deuxième tome de Gamaran. On retrouve Gama qui doit combattre les écoles de son groupe pour accéder aux phases suivantes. Comme on s'en doute, il combat bien et il remporte des victoires. Mais, dès ce deuxième tome, il est mis en grande difficulté. Surtout qu'il va devoir combattre contre une école dont l'arme est l'arc : l'école Nakaïzumi, représenté par Arata Nakaïzumi, dit l'archer fou. Arc et flèche contre katana, le combat peut paraître déséquilibré.

Le scénario est donc assez simple, enchainant les combats. On sait ce qu'on lit quand on commence Gamaran, et je n'ai pas trouvé ça dérangeant. Ce qui est intéressant, c'est de découvrir les différentes écoles et leurs techniques et de découvrir aussi les techniques de Gama, qui sont quand même impressionnantes. Malgré la simplicité et la linéarité de l'ensemble, c'est drôlement bien fichu et maîtrisé.

Niveau dessin, on reste sur le même modèle : très lisible dans les combats, dynamique, fluide, sans pour autant oublier les décors. Malgré les combats et donc une certaine violence, qui n'est en rien malsaine, on sent quand même une grande sérénité dans les personnages ; de véritables pratiquants d'arts martiaux. Enfin, pour certains, parce que d'autres n'y recherchent que puissance et force, qui ne sont pas le cœur des arts martiaux.

Gamaran est donc une série qui se lit avec grand plaisir. Vivement la suite.