Aelius Caesar, le successeur de l'Empereur Hadrien, est mort. Pour Hadrien, la nouvelle est terrible. Il lui faut trouver une autre personne et espérer vivre encore quelques années, malgré son âge avancé. Il se met en tête de confier à Lucius la charge de Marcus, afin de le surveiller et le guider dans le droit chemin. Mais c'est à ce moment là que Lucius bascule dans le monde des visages plats.
Ce qui est plutôt sympathique cette fois, c'est qu'il ne s'agit pas d'une suite de situations sans grand lien les unes entre les autres. On ne voit Rome qu'au début, ensuite Lucius reste coincé dans le Japon contemporain tout le reste du manga. Il s'agit d'une histoire plus longue, plus approfondie, qui va s'éloigner un peu des questions des termes. Car Lucius va faire la connaissance d'une Japonaise passionnée par l'histoire de l'empire romain, qui va s'intéresser de près à cet inconnu qui ne parle que latin. Lucius a l'habitude de rebasculer dans son monde quand il a trouvé la solution à son problème, mais ici, il n'avance pas. Au lieu d'attendre oisivement que l'eau le ramène chez lui, il entre au service de la maison dans laquelle il est arrivé, qui propose hébergement et repas. Une toute autre vie pour notre cher Lucius !
Décidément, alors que je craignais que cette série ne tourne en rond, il s'avère que Mari Yamazaki parvient toujours à capter mon intérêt. Ses explications sont toujours intéressantes, de par leur caractère informatif en premier lieu, mais aussi par la dimension personnelle qu'elle apporte en parlant d'expérience. J'ai beaucoup aimé lire sa tentative d'apprendre à être geisha, qui est un art loin d'être à la portée de tout le monde.
J'ai encore une fois beaucoup aimé, et j'espère que la suite sera du même niveau.
