Un matin dans les rues de Rome. Babi est une jeune fille de bonne famille qui se rend pour l'heure au lycée à larrière de la Mercedes de son père. A un feu rouge, elle est apostrophée par un jeune homme à moto, Step, qui lui propose de monter faire un tour avec lui. La conversation se termine lorsque le feu passe au vert. Un peu plus tard, le même garçon s'accroche à la voiture et reprend sa drague pas franchement délicate. Babi finit par remonter la vitre, laissant Step sur le carreau.
Ce que les deux adolescents ne savent pas encore, c'est que cet échange marque le tout début dune histoire, leur histoire.
Présenté en quatrième de couverture comme le livre culte de la jeunesse italienne, ce roman nous présente la romance façon Roméo et Juliette entre Babi et Step. Tout les sépare, leur milieu, leurs amis, leurs aspirations etc. D'un côté, nous avons une jeune fille de bonne famille sage, studieuse, peut-être un peu trop et de l'autre un garçon écorché vif, au passé difficile, qui croit avoir trouvé le salut dans la violence. Et pourtant, il suffira dune seule rencontre pour tout changer.
J'ai été assez choquée par le portrait de la jeunesse romaine dressé par l'auteur. On découvre des jeunes libres, violents, rétifs à toute forme d'autorité, en crise. Il semblerait que les poings soient la réponse à tous les soucis, de même que la destruction et le vol. Dailleurs, on verra comment Babi, une jeune fille bien sous tous rapports, se laissera vite emporter par le tourbillon de la rébellion.
Jai vraiment eu du mal à être touchée par les histoires de ces jeunes, tout comme par le style de lauteur, que jai trouvé assez plat et répétitif. Suis-je trop âgée ? Peut-être. Sans doute faut-il avoir encore une âme dadolescente assez fleur bleue mais attirée par les mauvais garçons pour apprécier ce roman. Pour ma part, il fut vite lu et sera vite oublié.