Au cours de ce roman nous suivons les aventures d'Harold, maître voleur de profession et de passion. Dès le premier chapitre, Harold nous montre qu'être un maître voleur ne simprovise pas et qu'il faut être armé de patience, de préparation et de sang-froid pour réussir ses missions. Seulement Harold va être appelé à un plus grand destin que maître voleur. En effet, au nord une armée de plus en plus imposante se met en place, menaçant la paix dans le royaume. Harold va être mandé par le roi pour aller chercher un objet permettant à lalliance des Humains, des Nains, des Elfes, des Gnomes et des Gobelins de pouvoir lemporter sur leurs adversaires. Comme on peut sen douter, Harold nest pas la première personne que le roi envoie, mais il a plus de chance de réussite que tous ses prédécesseurs réunis.
La deuxième partie du livre raconte lavancée du groupe de la dernière chance que le roi a composé où toutes les races de lalliance sont représentées sur une dizaine dindividus dont Harold. Bien entendu une telle compagnie ne manque pas dattirer lattention et est poursuivie par des hommes de lennemi.
Lauteur se base sur un monde de fantasy auquel on est peu habitué, mais qui nest pas dérangeant dès que lon est plongé dans la lecture. Voici un exemple simple mais représentatif : tous les nains sont imberbes ce qui, pour la majorité des autres uvres de fantasy, serait impensable. Jai particulièrement aimé le fait que lauteur présente lhistoire de lapparition des races, ce qui permet pour des personnes nayant jamais lu de fantasy de sapproprier le genre assez facilement sans être perdues.
Lécriture est assez fluide, et il fait partie de ces livres qu'on ne lâche pas avant davoir fini et qui une fois finis nous obligent à regarder si le tome suivant est sorti tellement lintrigue nous tient en haleine. Les caractères des différents personnages sont facilement identifiables et très réalistes. Cependant, le premier chapitre a tendance à être assez lourd, avec des phrases à rallonge qui, malheureusement pour nous lecteurs, nous perdent dans les pensées de lauteur, et quand je dis perdre je veux dire que lon a oublié le sens de la phrase, un peu comme je viens de le faire ici, avec des détails et précisions superflus sur lenvironnement ou laction. Heureusement, ce phénomène nest présent que dans le premier chapitre, et pourrait être attribué à la mise en situation du lecteur.
Ce livre a été un coup de cur pour moi et je comprends pourquoi la quatrième de couverture annonce Aleksei Pekhov comme ayant plus de lecteurs que J.R.R Tolkien avec une dizaine de romans de fantasy.