François et Denis sont deux amis inséparables. Ils vivent au jour le jour, de petits boulots ou de la recette de la manche qu'ils font. François est musicien et a toujours sa guitare avec lui. Il est talentueux mais n'a pas les relations nécessaires pour percer dans le milieu. Après un temps à l'étranger, ils reviennent à Paris. Ils ont un ami qui devrait les aider. Denis ne sent pas ce nouveau plan mais François lui assure que c'est du solide, même si finalement il n'en sait rien. Arrivés sur Paris, les deux amis se rendent compte que leur contact n'est plus à l'adresse indiquée.
Ils doivent donc vivre dans un hôtel miteux qui sert principalement de lieu de passes. Un jour qu'ils font la manche devant un cinéma, François aperçoit Mathilde. Cette belle jeune femme attend un homme qui ne vient pas et François en profite pour la draguer. Rapidement, il en tombe amoureux. Elle est danseuse professionnelle et ne vit pas dans la même monde que le baroudeur.
Mis à la porte de leur hôtel parce qu'ils n'ont plus les moyens de payer, Denis et François vont être hébergé dans un squat où résident des familles d'origine africaine. De belles amitiés vont alors se lier avec les habitants du lieu.
Marche à l'ombre tire son titre de la chanson éponyme de Renaud. Il y a moins de bastons dans le film que dans la chanson, mais les deux compères sont par contre de vrais zonards sans attache. Denis et François se disputent sans arrêt, principalement parce que Denis est un chieur hypocondriaque, mais finissent toujours par se retrouver parce que ce sont des amis "à la vie à la mort". François a beau avoir des allures de gros dur, il a un cur tendre. Simplement, la vie ne l'a pas gâté.
Je gardais le souvenir d'un film drôle et j'ai été un peu déçu en le revoyant. Certes, certains passages ou certaines répliques sont très drôles, mais dans son ensemble le film ne fait plus tant rire que ça. Peut-être tout simplement son grand-âge est passé par là.
C'est donc plus un film pour les nostalgiques qui n'apporte plus grand-chose aujourd'hui.