Hector filme son ami le Marsupilami. Ce dernier fouille l'eau de la rivière à la recherche de piranhas, mais sans succès. Ils ont dû fuir la sécheresse pour un lieu aux eaux plus profondes. Il n'y a que Bobo qui arrive finalement à en attraper un. Mais il se fait aussitôt enlever par un aigle harpie. Marsupilami et ses petits partent récupérer leur parent sans attendre, laissant Hector. Surtout qu'il va se prendre les pieds dans une branche et se cogner la tête. Évanoui, il ne se réveille que plus tard, seul, entouré de singes qui fouillent ses affaires. Il va donc repartir pour retrouver ses amis, mais va tomber sur l'épave d'un navire, échoué au beau milieu de la jungle. C'est à ce moment que Marsupilami et ses petits le rejoignent, sains et saufs. Ils vont visiter le bateau et découvrir le journal de bord du capitaine. Là, ils découvrent un étrange dessin qui les représentent tous, les Marsupilamis et Hector. Impossible ! Et pourtant, c'est bien vrai. Mais à peine ont-ils découvert ce dessin qu'une étrange lumière verte apparait qui va les faire voyager dans le temps, quelques siècles auparavant.
Ce que je viens de décrire n'est que l'introduction de l'histoire, qui court quand même jusqu'à la page 14 sur 46. Après, nos amis vont être propulsés parmi des espagnols en quête d'un trésor pour leur roi mais surtout vont rencontrer les zygomastèques, et plus particulièrement la princesse Ptih'Bonbèc, qui ne laissera pas Hector indifférent. Les zygomastèques sont un peuple dont les noms sont toujours des jeux de mots, à la manière d'un Astérix, et qui subissent le venue des espagnols. Mais pour l'heure, ils sont surtout à la recherche de la fille de leur roi qui s'est perdue dans la forêt. En fait, elle a été enlevée et heureusement qu'Hector et Marsupilami passaient par là.
Le scénario se tient et se déroule sans accrocs. Les zygomastèques parlent beaucoup et par métaphores, ce qui donne des phylactères à rallonge, marrant parfois, lassant à d'autres moment. Le dessin est dans une ligne claire héritée de Franquin, le créateur du personnage du Marsupilami. Rien à redire, c'est bien exécuté, sans défaut.
Finalement, les enfants seront ravis de retrouver ce personnage jaune et noir dans une nouvelle aventure qui les fera voyager. Les adultes auront peut-être un peu plus de mal à se captiver.