Le professeur Doug Wright, son neveu Ricky ainsi que deux membres de l'équipe de l'école Marhawa sont sur le point de pénétrer dans une des parties techniques des bâtiments. Ils savent que des zombies s'y trouvent et comptent bien les empêcher de nuire. Alors qu'ils vont franchir les portes, voici Bindi qui apparait pour les accompagner, armée d'une arbalète. Elle prend très à cur les évènements qui se déroulent dans son école et menace de tout révéler aux élèves si on ne la laisse accompagner l'équipée. Elle est placée sous la responsabilité de Ricky et les cinq personnes pénètrent dans le bâtiment.
La zone semble être à présent calme, malgré des traces de sang. Le groupe est quand même sur ses gardes. Rapidement, ils découvrent une main, mais qui n'a plus de corps derrière elle. C'est à ce moment que le premier zombie attaque. Le professeur pensait qu'ils étaient forcément lents, de par leur condition, mais il découvre avec horreur qu'ils peuvent être vifs, rapides et même courir. Cela risque d'être beaucoup plus difficile que prévu de s'en débarrasser.
Les combats s'enchainent et le groupe tente de faire le ménage tout en évitant les pertes. Mais Bindi va disparaitre. Que cache encore l'école Marhawa ? Mère Gracia est-elle fiable ou dangereuse ? Et qui est cette silhouette enveloppée dans un imperméable à capuche ?
J'avais bien apprécié le premier tome de Resident Evil Marhawa desire, mélange de zombie, d'intrigue et d'action. Ce deuxième tome ne dément pas cette première impression. L'intrigue en huis clos est intéressante et oppressante. Il y a encore des secrets qui ne nous ont pas été révélés, comme le suggère la dernière page, mais on ne désespère pas. Il y a aussi pas mal d'action qui se manifeste principalement à travers des combats. Ils ne sont pas aussi simples que ça et un simple coup ne suffit généralement pas à mettre un zombie hors d'état de nuire.
Le dessin est toujours d'excellente qualité. Les décors comme les personnages sont soignés. Par contre, on voit un halo blanc autour des personnages, comme s'ils avaient été découpés puis collés ensuite sur le décor. Ce n'est pas gênant pour la lecture mais vu la qualité du dessin on se demande pourquoi un tel détail est resté.
Il y a des zombies dans Resident Evil Marhawa desire mais ce n'est pas une lecture gore. Du moins, on ne voit pas de monstre trifouiller dans les entrailles de qui que ce soit. Mais il n'empêche que la lecture est quand même à réserver à des personnes en âge de voir les films de la même série.