Après Les Enfants de cendres, l'auteur nous emmène quelques mois plus loin dans la grossesse de son héroïne Fredrika Bergman, et dans la vie de son équipe, toujours composée de Peder, séparé de sa femme, d'Alex, mais à présent aussi de Joar, un nouveau membre.
Alors que Fredrika est mieux acceptée qu'avant, sa grossesse difficile et son quotidien tourmenté avec Spencer la forcent à prendre du recul et l'affaire simple qui va lui tomber dessus va pourtant se révéler en lien avec le crime médiatisé du moment. Suite à la mort par overdose de sa fille aînée, le pasteur Alhbin se suicide après avoir tué sa femme. Son autre fille, partie en Thaïlande, est introuvable et n'a rien appris de la mort de toute sa famille. Sauf que ce serait elle qui aurait amené sa sur à l'hôpital et l'aurait identifiée...
Et les amis des Ohlsen prétendent tous qu'un meurtre-suicide est inenvisageable, malgré la dépression du pasteur, qui s'était totalement dévoué à la cause des immigrés sans papier.
Commence alors pour Fredrika et ses équipiers une enquête particulièrement sordide, où le désespoir des uns enrichit les autres, où l'extrême droite tire les ficelles et où deux surs pourraient bien avoir tué leurs parents.
Ce second opus est bien plus riche que le premier, et surtout démarre plus vite. On ne s'enlise pas dans un début difficile et le côté humain des personnages, la manière dont ils se débattent dans leur vie privée, est encore plus fascinante. Tout le monde a des soucis et jusqu'à la fin, certains semblent accumuler les problèmes, jusqu'à Fredrika et Spencer, qui semblaient pourtant avoir trouvé un équilibre, mais dont le futur est remis en question à plusieurs reprises dans l'ouvrage. Un dernier rebondissement à la fin met l'eau à la bouche sur leur avenir...
