Après un nouvel attentat à l'encontre de Lady Maccon au moyen de porcs-épics zombies commandité par les vampires, la jeune femme décide que la situation n'est plus tolérable. S'en prendre à elle, passe encore mais à son mari (les fous) et à son enfant à naître, il y a des choses qu'on ne peut pas accepter dans la vie d'une aristocrate paranaturelle. Lady Maccon et son époux emménagent chez Lord Akeldama jusqu'à ce que la grossesse arrive à terme. Son enfant sera, ensuite, adopté et éduqué par le vampire le plus à la mode de Londres. Ainsi, la ruche de Westminster ne pourra y trouver à redire.
Par contre, pour ne pas s'ennuyer à la pleine lune, Lady Alexia Maccon va pouvoir s'occuper (pour ne pas perdre la main) d'une tentative d'assassinat sur la reine Victoria en personne. D'ailleurs, elle découvre vite quelques ressemblances entre les menaces actuelles et celles qui ont amené Lord Maccon à la tête de la meute Woolsey, il y a plusieurs années...
De plus, entre un biscuit et une tasse de thé, la Muhjah pourra creuser le sujet de la disparition d'une certaine inventrice française, l'arrivée d'une soeur désormais passionnée par les revendications pour le vote des femmes et le retour d'un groupuscule de scientifiques hargneux, si le désagrément embryonnaire le permet, bien sûr !
Carriger nous replonge dans son Londres très chic mais déjanté à la poursuite d'une conspiration voulant la tête de la reine. Cela se présente comme une enquête policière menée sur un bon rythme mais assez prévisible dans son déroulement. Je l'ai, d'ailleurs, trouvée un poil trop courte. J'ai eu le sentiment que certains élément avaient été laissés de côté (pour le cinquième et dernier épisode, peut-être) de manière flagrante. Il n'empêche que l'auteure a su conserver quelques cartouches pour organiser un final surprenant et fort amusant.
C'est encore ce terme qui convient le mieux à cet opus : ce livre est amusant à lire, peu importe ses quelques défauts. L'univers reste original, charmant et les personnages sont délicieux.
En conclusion, ce quatrième tome est une nouvelle réussite, dans la lignée des précédents. Un roman qui se lit sans effort, presque d'une traite et qui vous colle un inamovible sourire sur le visage ! Que demander de plus ? Du thé, évidemment !