Les Chroniques de l'Imaginaire

Les Quatre Vérités (Les énigmes de l'aube - 2) - Durand, Thomas C.

Anyelle a changé d'école, rejoignant le réputé Institut de magie d'Ithtir, mais cela n'a pas beaucoup modifié le mépris dans lequel elle est généralement tenue par une majorité d'élèves et de professeurs : son statut de seule fille de l'école est décidément bien difficile à vivre ! Les retenues pleuvent sur elle (avouons qu'elle n'est ni très travailleuse, ni très respectueuse des règles), mais cela ne l'ennuie guère. Elle s'est en effet fait trois nouveaux amis qu'elle peut entraîner dans ses bêtises...

Alors que tous les élèves cherchent à résoudre l'énigme proposée annuellement par le Directeur, Anyelle préfère creuser un sujet tabou : les professeurs refusent d'en parler, mais il semble bien qu'Anyelle ne soit pas vraiment la première fille à Ithtir. Qui était donc Méliandra d'Azur et quels terribles évènements ont eu lieu jadis pour que l'on cherche à étouffer ainsi son souvenir ?

Si vous avez aimé le premier tome des Enigmes de l'aube, vous ne serez certainement pas déçus par celui-ci. En effet, la petite Anyelle est fidèle à elle-même, vive et forte tête, et c'est amusant de la voir chercher les ennuis personnels avec autant de constance. Ses nouveaux camarades sont également sympathiques et intéressants, et cela donne une lecture bien agréable.

Certes, le suspense n'est pas insoutenable, le rythme n'est pas haletant, mais c'est un plaisir de suivre Anyelle et ses amis dans leurs petits tracas quotidiens. Parce que malgré tout, la vie dans une école de magie n'est jamais ordinaire et réserve toujours des surprises !

Certains détails ne m'ont pas emballée : par exemple, la réapparition rapide de Naxu pour lequel je n'éprouve pas grand chose, ou encore la longueur de la partie de métaball (jeu trop visuel pour bien rendre dans une description). Mais dans l'ensemble, c'est frais, c'est drôle et ça se lit tout seul, à condition de ne pas être allergique aux nombreux jeux de mots et à un humour un peu lourd omniprésent (qui se traduit par exemple par de nombreuses notes de bas de page au ton ironique).