Kureha se donne à fond pour lorganisation du Festival de Kedako, pour mieux oublier le prince Ukyo. En effet, elle ne sait plus sur quel pied danser avec lui : il la traite généralement par le mépris, lappelant « le thon nain » et ne perdant aucune occasion de lui rappeler combien sa présence l'insupporte mais parfois il soublie et laisse transparaître tendresse et désir.
Alors, quand Kureha découvre dans son enveloppe pour le Festival le ruban de queue assorti à celui dUkyo, les désignant ainsi comme partenaires pour le bal, elle ne sait plus que faire. Dautant que son amie Chocho soupire également après le prince panthère noire, et quelle ne voudrait pas avoir limpression de la trahir.
On prend les mêmes et on recommence, cest limpression que lon ressent à la lecture de ce sixième tome de Monochrome Animals. Amour hésitant caché et haine affichée alternent en continu entre Kureha et Ukyo, au point que les autres personnages font pâle figure dans ce volume dans lequel il ne se passe honnêtement pas grand-chose.
En plus, le côté fouillis est toujours là : des personnages parfois dessinés trop sommairement pour quon les identifie au premier regard, des bulles de paroles dont on ne sait pas à qui elles appartiennent ou si elles sont effectivement prononcées à voix haute, des planches qui comportent plus de cases uniquement textuelles que de dessins Malgré sa simplicité, lhistoire est parfois difficile à suivre !
Il va falloir faire mieux que ça pour relancer mon intérêt pour cette série.