1970 marqua la fin des X-Men. Enfin, non, pas vraiment, puisqu'on en parle encore aujourd'hui. Mais 1970 vit la parution du numéro 66 aux États-Unis qui, pendant cinq ans, sera le seul numéro de X-Men avec des épisodes originaux sur leur propre série. Cependant, l'idée de ces mutants sous la coupe de Charles Xavier ne quitta pas pour autant les esprits chez Marvel. Il fallait juste que les choses mûrissent un peu pour permettre à une nouvelle équipe (que l'on a découverte dans le premier numéro de cette intégrale) de revenir sur le devant de la scène en 1975 pour ne plus la quitter. Pendant ces cinq années, nos héros n'ont pas pour autant été au chômage, comme nous allons le découvrir dans cet ultime tome des intégrales X-Men.
Ainsi, on va pouvoir découvrir Havok aux prises avec un Hulk en quête d'une femme. Celui que l'on va le plus découvrir pendant cette lecture sera le Fauve. Nous allons même assister à sa transformation poilue, quelques temps seulement après qu'il a quitté l'école du professeur X. Je dois bien avouer que cette partie, avec le Fauve, est celle qui m'a le moins parlé. Il y a beaucoup de redites et de maladresses dans ces histoires. Et le dessin n'est pas toujours à la hauteur et par trop fluctuant. On va quand même retrouver, à cette occasion, des méchants qu'on avait découverts plus tôt, comme le Fléau ou bien encore Mimic. L'histoire qui fait apparaitre Mimic met une nouvelle fois en scène un Hulk qui décidément n'est pas fait pour se poser des questions. Par contre, j'ai été bien pris dans les histoires qui mettent en scène principalement les Vengeurs.
Ce 1972-1975 n'est pas le meilleur tome de cette intégrale X-Men. Il a cependant le mérite de vouloir proposer une vue la plus complète possible de ce qui a pu se passer dans ces années où les mutants n'étaient pas encore à la mode.