Les Chroniques de l'Imaginaire

Blood alone (Blood alone - 8) - Takano, Masayuki

Misaki et Kuroe se retrouvent pour boire un verre après avoir sauvé Sainome. Kuroe se montre poli avec une serveuse maladroite et Misaki lui reproche sa faiblesse vis à vis des femmes. Cette remarque plonge Kuroe dans ses pensées et dans les souvenirs de son passé d'apprenti vanatore (chasseur de vampires) aux côtés de son maître Reiji et de sa camarade Noëlle.

Les lecteurs qui espéraient voir évoluer les relations entre l'écrivain et la jeune vampire vont être déçus. Seules les scènes d'ouverture et de clôture mettent en scène les deux personnages ; tout le reste évoque le passé de Kuroe, quelques vingt ans plus tôt.

C'est agréable d'en apprendre plus sur les motivations et le caractère de l'écrivain, mais la narration est toujours aussi lente, parfois même un peu décousue. Ce n'était pas vraiment gênant dans les tomes précédents où il était question d'intimité, d'une somme de petits détails qui peuvent faire évoluer une relation dans un sens ou dans l'autre. C'est plus embêtant quand l'intrigue est censée, comme ici, être centrée sur des scènes d'action et du suspense.

Le dessin, toujours très élégant, continue à maintenir mon intérêt pour Blood alone, malgré la construction bancale et la narration heurtée. J'avoue avoir quand même hâte que la série décolle un peu et qu'apparaissent enfin les rebondissements qu'on nous a promis.