Le prince Dogra revient pour le tome deux d'un manga que j'ai beaucoup aimé.
Dans ce tome deux, Dogra est nommé Haut Responsable du Maintien de l'Ordre Galactique et protecteur désigné de notre chère planète bleue. Ce qui veut dire qu'il va pouvoir s'adonner à son plus grand plaisir : pourrir l'existence de ses contemporains. Et ici, son grand plaisir tombe sur Shimizu et quatre autres camarades de classe. Ainsi naissent les cinq nouveaux Color Rangers, avec chacun des pouvoirs spécifiques. Et quoi de mieux qu'un gros, un énorme plutôt, vilain pour tester ces nouveaux pouvoirs ? Heureusement le Prince Dogra pense à tout et crée de toutes pièces un plateau de RPG à grandeur réelle sur une planète lointaine.
Avant toute chose, je dois dire que j'avais un peu peur avant de lire ce tome deux, tellement j'avais apprécié le tome précédent. J'avais peur de ne pas retrouver cette même fraîcheur et cette même liberté de ton dans l'humour qui caractérisaient le tome un.
Mes craintes se sont effondrées, comme un château de carte dans une tempête, dès la page trois. C'est drôle, c'est décalé, ça se moque gentiment de tous les codes du manga et des super-héros aux pouvoir bioniques ou extraterrestres. Il y a de vraies belles choses dans ce manga. J'aime tout particulièrement cet humour, un peu potache parfois certes, et cette auto-dérision de la culture (ou contre-culture) nippone. Les Color Rangers sont un joli clin d'oeil aux autres X-or, Bioman et Power Rangers de ma tendre enfance, le tout en se moquant allègrement d'eux.
Le scénario est très bien écrit. C'est bien imaginé et bien construit, avec de bonnes trouvailles scénaristiques, comme le fait d'imbriquer plusieurs histoires annexes dans le récit principal (je n'en dis pas plus exprès).
Les dessins sont dans la continuité du premier tome, bien dessinés avec de la fluidité dans les mouvements lors des scènes de bagarre. Le tout est aussi plaisant aux yeux qu'à l'esprit.
Bref, vivement le tome trois car la fin du tome deux laisse songeur quant au futur des héros.
