Paul Dark, l'un des dirigeants de Coronis, une société de produits pharmaceutiques, a été assassiné, empoisonné à la strychnine. Ecrit avec son sang, le mot "Cobra". Comme une signature. Et quand le commandant Bruce s'intéresse au reste de l'équipe dirigeante de l'entreprise, il découvre un assez joli zoo d'animaux monstrueux, de l'épouse italienne hystérique de l'un à la morgue de l'actionnaire principal. Regrettant l'absence de son adjoint, toujours à l'hôpital, et ses difficultés de coopération avec Martine Lewine, qu'il vient de larguer après une liaison éclair, Bruce a du mal à trouver un fil d'Ariane dans cette enquête.
Je n'avais pas été convaincue par Vox, et je l'ai été encore moins par ce nouvel opus de la Crime dirigée par le commandant Bruce. Les trouver équipiers et en relation amoureuse, lui et Lewine, n'est pas une surprise, mais le détail de leur relation est à la fois trop long et répétitif, et frustrant, du fait qu'on n'y comprend pas grand-chose, pas plus que les personnages eux-mêmes, à première vue. Mais du coup leurs allers-retours "je t'aime moi non plus" pèsent sur le rythme de l'intrigue sans apporter grand-chose.
Et malheureusement l'intrigue elle-même ne présente pas un intérêt majeur.
Heureusement, Sylvain a toujours cet art pour créer des personnages secondaires sortant de l'ordinaire, tel ici Antonin, par exemple.
Mais j'avoue que j'attends avec impatience le retour du duo Jost/Diesel, ou de Louise Morvan !
