Après ses mésaventures survenues en 1984, Sarah Connor a eu un fils, John, censé mener la rébellion contre les machines dans un futur proche. Du coup, elle l'a élevé pour qu'il devienne un garçon dégourdi, débrouillard et le prépare à sa future tache. Mais Sarah a été internée dans un hôpital psychiatrique et son fils confié à une famille d'accueil, les Voigt. Et devant ses accès de violence, elle n'est pas près de sortir pour revoir son fils.
Ce dernier n'est pas vraiment le gamin modèle. Il répond sans vergogne à ses parents adoptifs, traine dans les salles de jeux vidéo et conduit sa moto sans aucune prudence. Mais c'est vrai qu'il est débrouillard et futé. Il sait même comment pirater les distributeurs de billets pour se faire de l'argent facile.
Mais le futur n'a pas oublié John Connor et veut tenter une nouvelle fois de l'éliminer. Sauf qu'au lieu de le tuer avant sa naissance, il a été décidé de le tuer pendant son adolescence. Un nouveau modèle de Terminator est donc envoyé dans le passé pour accomplir cette mission ; c'est un T-1000, un modèle polymorphe en alliage liquide. La résistance a elle aussi envoyé un protecteur. Cette fois, ce sera un autre Terminator reprogrammé, un comme celui qui tenta de tuer Sarah des années plus tôt.
Au moment de sa sortie, Terminator 2 était le film avec le budget le plus important de toute l'histoire du cinéma, avec plus de 100 millions de dollars. Arnold Schwarzenegger reprend son rôle de machine, mais cette fois c'est une version "gentille" qui revient. Avec sa notoriété, l'acteur ne voulait certainement plus jouer de rôles de méchant. Son jeu est tout de même pauvre, machine oblige, malgré les efforts de John pour insuffler un peu d'humanité dans cette carcasse métallique. Linda Hamilton reprend elle aussi son rôle. Mais terminé la jeune femme ignorante, c'est une guerrière que l'on retrouve. Une femme persuadée que toute l'humanité va y passer et qui n'a qu'un seul but dans la vie : protéger son fils pour qu'il puisse mener la résistance. On va aussi découvrir un Edward Furlong qui incarne le personnage central de l'histoire, celui sur qui tout repose.
Mais Terminator 2 c'était aussi son T-1000 et les effets spéciaux qui y sont associés. Nombre de scènes de morphing sont présentes dans les plans et, pour l'époque, c'était une vraie révolution. Et, il faut bien le dire, une bonne part des effets spéciaux tiennent encore la route aujourd'hui (il y a des films récents qui ne peuvent même pas tenir la moindre comparaison). La suite se trouve donc être à la hauteur des attentes.
On notera des scènes qui sont inspirées du premier volet, quand Schwarzenegger va chercher ses fringues à son arrivée, le camion dans le combat final, l'endroit même de la confrontation finale Mais cela passe bien et on n'y fait finalement pas trop attention. On n'arrive de toute manière pas à savoir si c'est un manque d'imagination ou simplement une volonté d'une certaine unité, d'une boucle qui serait bouclée dans l'histoire.
Malgré les années qui ont passé, Terminator 2 reste un film qui se regarde avec plaisir et dont James Cameron peut encore être fier.