Akatsuki Homaré est un jeune homme issu d'une riche famille. Il suit des cours en première, dans un lycée très renommé, où d'autres enfants de bonnes familles suivent leurs études. A la différence des autres, Homaré peut être sympathique, affable, ou terriblement exigeant dans ses choix. Ainsi, ce qu'il cherche par dessus tout, c'est à être dans ceux qui dominent les autres, plutôt que d'être dominé.
Ce n'est ainsi pas pour rien qu'Homaré décide d'ignorer Suguru, un autre nouvel élève, qui était un copain de Homaré lorsqu'ils étaient plus jeunes.
Suguru veut tout de même absolument savoir pourquoi son ancien ami a décidé de l'ignorer, et pour cela il attend d'être seul avec lui dans un local abandonné de l'école. C'est alors que quelque chose d'inattendu se produit : un immense miroir fait son apparition au moment où Homaré et Suguru font une chute dans les escaliers. Un miroir qui emmène les deux élèves dans un autre monde, où un être en forme de carte se met à parler avec Homaré...
L'être en question n'est autre que Vid, un garçon qui vit dans ce monde parallèle appelé Mundus Fabula. Vid explique à Homaré qu'un dieu lui a fait don de plusieurs organes, ce qui fait de Homaré un résident de Mundus Fabula. Dans le monde réel, Homaré aura de fortes douleurs à la poitrine de façon régulière : ce sera le signe qu'il devra absolument revenir dans le monde parallèle.
La situation est évidemment intolérable pour Homaré, qui n'est pas en position dominante sur la situation. Son souhait est maintenant de découvrir ce fameux dieu pour pouvoir stopper cette situation. Dans le monde en question, Homaré est régulièrement attaqué par des monstres qui ne sont autres que les peurs d'autres personnes, matérialisées ici. Homaré doit maintenant trouver son arme pour pouvoir survivre chaque fois qu'il se retrouve dans Mundus Fabula...
Rex Fabula est le premier d'une série de trois tomes, qui nous fera voyager entre le monde réel et le monde parallèle. L'idée de base de l'auteur, Fujiyama Kairi, est ainsi bonne et suffisamment forte pour donner une série accrocheuse. Le seinen, dans son déroulement, n'est pas sans rappeler une série comme Death Note, avec des explications complémentaires qui arrivent entre les chapitres.
Ainsi, l'accroche de base est assez forte pour réussir à maintenir l'intérêt du lecteur pendant toute la durée de ce premier tome. Les dialogues sont bons, les dessins également, avec tout ce qu'il faut pour conserver une bonne dynamique dans les mouvements des personnages, notamment lorsqu'ils sont aux prises avec toutes sortes de monstres étranges.
Un bon premier tome pour ce seinen donc, dont on attend déjà la suite avec impatience et intérêt !