Rome, sur la Piazza del Popolo. Des hommes avec des masques de chat de couleur violette sur le visage pénètrent dans une bijouterie, armes à la main. Le casse ne dure pas très longtemps et ils repartent ensuite en scooter. Débarquent ensuite les carabiniers et le responsable de l'enquête, le major Livia de Angelis. Ce n'est pas le premier casse orchestré par les Purple Cats, qui commencent à narguer la police, ce qui a le don de les agacer. Comme les braqueurs ne sont pas restés en Italie mais ont aussi frappé, entre autre, à Paris, Interpol est aussi sur le coup, notamment au travers de Marie Watteau. Son collègue, grâce à un logiciel, va découvrir un tatouage sur le bras d'un braqueur ; un symbole d'une légende serbe. Marie Watteau va décider de partir pour l'Italie, même si l'entente avec le major de Angelis n'est pas au beau fixe ; il y a trop de choses à éclaircir.
Troisième tome d'Agence Interpol, cette série qui propose des enquêtes indépendantes dans des villes différentes, et nous partons en Italie. L'Italie avec sa mafia, comme on s'en doute. Bien sûr, elle a son rôle à jouer dans cette histoire. Mais l'intrigue tourne principalement autour des deux femmes flics qui ne s'entendent pas mais ont un objectif commun : mettre la main sur ces braqueurs qui se moquent d'elles.
L'intrigue est propre, millimétrée peut-être un peu trop. Certes, l'histoire se tient de bout en bout et fonctionne, mais du coup les personnages sont mis un peu de côté. Dommage pour une histoire basée sur eux ! On ne se sent pas concerné par cette histoire que l'on voit de loin. On ne tremble pas pour les héroïnes et on le regrette. Le dessin lui aussi est propre mais ne donne pas de frissons particuliers. Bref, c'est une bonne réalisation mais qui a sans doute trop voulu jouer la sûreté de la technique pure en oubliant l'essentiel.
Une lecture qui ne restera pas longtemps dans les mémoires malgré une bonne réalisation.