Naru a dressé une table pour vendre des coquillages qu'elle a ramassés sur la plage. Ils ne sont pas particulièrement beaux, certains ont même encore un hôte, mais elle réussit à convaincre son instituteur de lui en acheter. Quand un inconnu arrive avec les bras couverts de tatouages, Naru fonce dans la boutique devant laquelle elle a posé son étal pour que la commerçante lui dessine aussi une image sur le bras. Il s'avère que l'inconnu, qui est accompagné d'un autre jeune homme, est à la recherche de maître Handa. Naru veut bien lui indiquer le chemin de sa maison, à condition qu'il lui achète un coquillage. L'étranger, qui se nomme Kawafuji, va accepter, sans oublier d'arnaquer lui aussi Naru. C'est alors que l'instituteur débarque avec d'autres anciens du village. Ils soupçonnent Kawafuji d'avoir voulu kidnapper Naru ; il faut donc tirer ça au clair. Ce n'est pas encore tout de suite que le citadin va pouvoir retrouver son ami.
À travers l'arrivée de deux citadins dans le petit village dans lequel Handa a élu domicile, on va pouvoir constater deux choses. La première, c'est la différence entre la campagne et la ville. La seconde, c'est l'évolution de Handa depuis son arrivée dans l'archipel de Gotô. Tout ceci est traité avec beaucoup d'humour. Naru occupe toujours une place centrale dans l'histoire, c'est elle qui apporte beaucoup de fraicheur et de naïveté, mais d'autres personnages vont aussi jouer des rôles importants, Miwa et Hiroshi, principalement. En effet, ils sont plus âgés et donc peuvent mieux mettre en avant les différences qu'ils peuvent constater entre les gens de leur âge dans l'archipel et ceux qui viennent de la grande ville, Tokyo. Il y a partout des différences entre ceux de la ville et ceux de la campagne, mais là on a l'impression qu'un gouffre les sépare ; peut-être est-ce pareil aussi chez nous, j'ai du mal à me rendre compte.
Mais le point sur lequel un focus est fait, c'est cette évolution du personnage de Handa. Oui, il avait pris son séjour comme une punition. À présent, les choses ne sont plus pareilles. Il prend plaisir à côtoyer les habitants du village. Et le chemin se fait dans son esprit de se dire que sa place est peut-être ici et que le renouveau de son art est peut-être enclenché. Son art va justement être un point central puisque Kawafuji est accompagné de Kôsuke Kanzaki, celui qui a battu le maître lors du dernier concours de calligraphie auquel il a participé. Les amis de Seishu vont essayer de lui cacher la vérité vu l'état dans lequel il s'était mis quand il avait appris qu'il n'était que deuxième. Mais finalement cette rencontre va apporter beaucoup de choses à Handa. Sans s'en rendre compte, il mûrit.
Barakamon est toujours une série qui fait du bien parce qu'elle est simple, parle de la vie d'une manière très terre à terre mais avec un côté très aérien, comme si au final tout était possible pour qui le veut bien. À lire.